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Commentaire de Miroreur

sur La traite arabo-musulmane : pourquoi Dieudonné n'en parle-t-il jamais ?


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Miroreur Miroreur 16 octobre 2014 20:26

Que cet échange est drôle ... et l’autre qui pense que l’on parle de lui smiley Vous avez essayé Eric mais même avec un QCM il n’y arriverait pas !

Robin est évidemment dans le vrai sur le sujet (c’est rare mais ça lui arrive) : La traite arabo-musulmane a fait davantage de victimes que le commerce triangulaire. Mais chuuuut ! C’est interdit. Tidiane N’Diaye a été l’un des premiers à faire le boulot ... : 17 millions de noirs morts, castrés par les arabes ... 
La négation de la nature humaine des autres permettant l’asservissement de ces derniers n’a rien d’une spécificité occidentale. La différence avec le monde arabo-musulman c’est que nous assumons ces crimes quand dans certains pays elle est non seulement niée mais se poursuit sans vergogne (Mauritanie, Soudan ...) sans parler des situations de quasi-esclavage dans de nombreux pays (Inde, Bangladesh, Chine, Qatar, ...).
Le problème de Dieudo est qu’il ne fait que voir l’Histoire au travers du prisme de sa propre expérience : c’est ainsi qu’il ne fait que parler de ces "juifs esclavagistes" sans jamais mentionner les autres (protestants, catholiques qui s’y sont livrés davantage) et sans jamais mentionner (ou alors à la va-vite) celle du monde arabe. Pour les fans un peu perdus dans leur tête, c’est parfait pour flatter leurs certitudes, d’autant plus qu’ils sont généralement aussi ignares que lui sur le sujet. 
Moi aussi il me fait rire et je n’ai aucun complexe. Mais contrairement à une partie de son public je prend ses propos pour ce qu’ils sont : ceux d’un saltimbanque. 
Sa crédibilité est à peu près égale à celle de ses collègues. Son discours est tout autant formaté par son idéologie (la sienne étant que les juifs sont responsables de tout, depuis toujours, de l’esclavagisme jusqu’à la trajectoire des météorites) que celui d’un Bedos (père et fils) ou d’un Marc Jolivet.
Là où ça devient naze c’est quand tous ces spectacles ne tournent plus que là-dessus. J’attend le prochain avec impatience, en espérant qu’il sortira enfin de cela, mais j’en doute.
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