Sauf que tous ces débats politico-politiciens masquent le point principal de cette affaire.
Le PDG de Total était clairement dans les "petits papiers" de l’administration Russe.
Le groupe asouhaitait fortement développer son activité en Russie et Christophe de Margerie était contre la politique actuelle US/UE d’ostracisation de la Russie.
Que l’on soit d’accord ou pas avec l’homme ou ses idées, je crois surtout que c’est un message qui a été envoyé aux grands patrons occidentaux, ne faites pas d’affaires avec la Russie (vous pouvez me traiter de paranoïaque, mais vu l’ambiance géopolitique actuelle, c’est du 50/50, vrai accident/attentat).

http://french.ruvr.ru/2014_10_21/Mort-de-Christophe-de-Margerie-message-du-president-de-la-CCI-France-Russie-2120/
"""
 De l’amitié qui lie, au-delà des contingences politiques, les Français aux Russes. De l’ineptie de toute politique de sanctions, des vertus fondatrices du dialogue, de l’absolue nécessité de faire la navette, encore et encore, entre les points les plus éloignés du globe, de travailler à l’entente et au rapprochement alors que tout inciterait à la prudence et l’attentisme.
 
La salle l’a, longuement, applaudi debout.
 
Le 5 juin 2014, nous étions avec lui au Forum « Liberté & Solidarité » organisé par l’AmCham à Caen, dans le cadre des célébrations du 70e anniversaire du Débarquement en Normandie. Une nouvelle salve de sanctions, américaines et européennes, avait frappé la Russie. Entouré d’hommes d’affaires anglo-saxons et de représentants officiels particulièrement véhéments, Christophe de Margerie avait été le seul à appeler à la raison, à la concertation, en un mot à la diplomatie. « On ne résoudra pas la crise ukrainienne sans les Russes » : là encore, sa passion du bon sens avait remporté l’adhésion.
 
En dépit des appels au boycott, il était venu à Moscou comme les années précédentes pour assister à la session annuelle du Conseil consultatif des investissements étrangers (FIAC), et s’y exprimer devant le Premier Ministre Dmitri Medvedev.
"""