Les
mystères d’Isis qui peuvent être définit comme le mystère de la femme, ceux
dont le but est la réintégration cosmique
de l’individu, sa réunion avec la
substance féminine, force vie et substrat de la manifestation peuvent avoir un caractère
démonique aussi bien que céleste selon
la fonction qu’ils remplissent.
Il est dans
la nature du féminin de tendre à
asservir et à absorber le principe masculin
(moins cependant, dans l’ordre matériel et humain avec la procréation, le plan de chair et du
désir que sur le plan occulte).
C’est en cela
que se manifeste la démonie essentielle du féminin, sa fonction antagoniste
voué au maintient de l’ordre naturel. C’ est pourquoi on parle de mort suçante
donné à l’homme par la femme, car perdre la virya, le principe magique viril,
au point de se confondre avec la substance féminine faite de désir, cela équivaut
pour l’homme à être effacé du livre de
la vie au sens supérieur, métaphorique, initiatique.
Ce
phénomène est illustrée dans plusieurs cultes,
dont un en particulier dans la région du
Pont en l’honneur d’une variante de la grande déesse Isais. L’orgie sacrée
célébré par cette déesse débouchait sur
une ivresse extatique dévirilisante.
Dans les formes dégénérées de ce culte, les célébrants sacrifiaient parfois à
la Déesse, le principe de leur virilité jusque dans son expression physique en
se châtrant et en revêtant des habits féminin.
Et la Déesse
de ce culte comme dans d’autres cultes
du même cycle (Astaroth, Astarté, Artémis) avait des prêtres soit émasculés, soit vêtus comme des femmes. On
retrouve aussi ce phénomène chez les Bacchanales
à Rome.
Il est
possible que le féminisme hystérique contemporain qui travaille dans le sens de
la féminisation de la société avec la théorie du genre, les
Femen et tout le toin toin soit l’émanation moderne de cet aspect démonique
et dévoyé du culte de la déesse mère. Que les francs maçons soient dans le coup
ne m’étonnerait guère …