@Qaspard
-Je pense justement que l’on peut en parler, parce que toutes les formes
de courage ne se valent pas obligatoirement.
------> Je suis tout à fait d’ accord. J’irai même plus loin
que : les hommes n’évaluent pas de la même
façon ces formes de courage.
Pour une culture guerrière X, mourir au combat est une
forme de courage qui a plus de valeur
que de reconnaître ses erreurs (comme vous l’écriviez plus haut).
Dans un autre contexte, la
forme de courage qui est révérée n’est
pas le sacrifice de sa vie à la guerre mais de reconnaitre ses erreurs.
Les hommes n’évaluent pas de
la même façon.
-Je pense que la vérité et le mensonge ne sont pas équivalents
------> Oui. Mais la
vérité pour l’un peut être le mensonge pour l’autre et vice versa.
-sous prétexte que nous vivrions dans un monde relatif
------> On ne peut de toute façon pas décréter dans l’absolu
que tout est relatif. Les gens qui affirment que tout se vaut, le font dans l’absolu,
ce qui est en soi une énorme contradiction puisqu’ ils sont censés le nier. Ce n’est
pas mon cas.
Tout ce que je sais, c’est
que dans un contexte déterminé, les hommes évaluent et donc hiérarchisent les
valeurs. Je sais aussi que lorsqu’ on compare les différents contextes, les
hommes n’évaluent pas de la même façon.
-Ceci implique qu’un guerrier courageux est détaché, pas obstiné. Cette
distinction est tranchante.
------> N’ayant pas lu Castenada, je ne peux pas comprendre ou
vous voulez en venir. Mais nous avons une conception différente du « guerrier ».
Mais même dans ma perception,
le guerrier courageux est détaché … de l’envie de vivre.