Excellent, merci pour tes réponses vlà l’ jean. En gros tu dis « il faut une réforme profonde du système » et donc « la liberté d’expression je m’en fiche ». C’est ton opinion, aucun problème, tu as le droit de l’avoir, je ne fais pas partie des gens qui lancent des anathèmes comme « sionistes ».

La question qui vient est la suivante : comment réformer le système si la simple formulation de cette réforme est punie  par la loi ?

Autrement dit, si demain, l’expression est encore plus restreinte, et que par exemple on considère que ta phrase «  l’ampleur de l’Islamisme en France qui gangrène les cités et les banlieues » est considéré comme une incitation à la haine et qu’on t’envoie en taule pour ça, comment tu fais pour changer les choses ? Comment peux-tu même envisager un changement si tu ne peux pas t’exprimer librement ? Il faudra attendre qu’ Asselineau aille en taule pour que tu te réveilles ?Pareil pour ceux qui soutiennent Melenchon , Marine Lepen ou je ne sais qui , quand cela arrivera et qu’ ils seront poursuivi pour des propos qu’ ils auront tenu , vous vous plaindrez et nous on vous dira « c’ est ce qu’ on vous expliquait depuis longtemps , ca devait arriver tôt ou tard ».

En ce qui me concerne, je suis totalement en accord avec ce que dit Jean Bricmont  :

« Les gens qui croient qu’ils vont faire la révolution mais qui acceptent qu’une secte fanatique et ultra minoritaire détermine ce qu’on peut dire se font, à mon avis, de graves illusions. La défense du côté progressiste des constitutions démocratiques passe avant la révolution. Et il y a des choses qui passent avant tout engagement politique.

Quand j’en parlais à mes amis, on me répondait que ce n’est pas le "vrai problème" : le vrai problème, c’est la lutte des classes, l’impôt sur les riches etc. Je crains fort que ceux qui raisonnent ainsi n’arriveront jamais à rien-si on est incapable, que ce soit par opportunisme ou impuissance, de défendre les droits les plus fondamentaux de ses propres concitoyens, on ne va pas non plus changer les choses dans l’ordre socio-économique ».