ontre Attis
Je suis surpris de constater que tout le monde ici ne relève que le
premier point (liberté d’expression), et pas le second (Coulibaly est un
frère d’armes).
Vous écrivez le contraire de la phrase précédente !
Les armes n’étant pas les mêmes, ils ne sont pas frères d’armes. Coulibaly aurait été frère d’arme de Dieudonné s’il avait utilisé les mêmes armes, soit donc l’humour et la caricature. Il aurait donc pu être condamné pour injure, antisémitisme, mais n’aurait pas commis d’attentat meurtrier.
Dieudonné ne partage pas les mêmes armes d’action et le revendique. Par contre, il peut croire aux mêmes cause responsables de la violence, mais là, nous sommes dans l’opinion où la liberté d’expression est censé être sacré.
En d’autres termes, ne pas confondre être frère de pensée et être frère d’action. On peut partager la pensée d’analyse politique, mais pas l’action car on peut donner d’autres moyens d’actions que celle de la violence meurtrière aveugle. C’est l’objet théorique du débat démocratique, enfin, quand le débat démocratique est respecté et non réduit à une pensée unique devenu inquisitrice et castatrice de la parole.
Cela veut dire que je peux être d’accord avec Coulibaly pour son analyse de la situation politique et être totalement contre les réponses apportés, à savoir, la violence meurtrière.
Je peux donc me sentir Coulibaly pour ce qu’il pense de la situation politique, mais ne pas être Coulibaly pour son action. C’est ici que se fait la différence entre opinion politique et apologie du terrorisme.
Les politiciens qui gouvernent le savent pertinemment, et le fait qu’ils s’assoient dessus, fait d’eux des terroristes de la pensée. Abusant de leur position pour intimider et menacer ceux qui ont une opinion contraire à la leur. Car ils n’ont aucune éthique, aucune morale, seulement en vue leur intérêt personnel.