Fine observation cher ami, pour ma part
et afin que puisse se profiler une esquisse de conscience collective il faudra
passer par plusieurs étapes majeures voire critiques pour l’ensemble de
l’humanité mais aura de toute façon une origine obligatoire à savoir, se
réapproprier nos individualités dans un premier temps afin d’en comprendre non
seulement le fonctionnement mais aussi faire connaissance avec la personne qui
nous est souvent la plus étrangère c’est à dire nous mêmes.
Notre gueule à moins d’être un Narcisse accompli qui passe savie à se mirer
dans un miroir (suivez mon regard) et dieu sait que notre siècle post lumières
n’en manque pas de tacherons de la sorte, est celle que l’on a le moins le
loisir de contempler, par facilité intellectuelle, qui a le temps, qui a
l’envie, qui se soucie de se connaître psychologiquement en s’auto analysant
perpétuellement et sans concession dans l’espor de s’améliorer voire pour les
plus ambitieux d’entre nous, s’élever spirituellement échappant de ce fait à
nos conditions de consuméristes occidentaux formatés par des valeurs parfois
bonnes parfois abjectes mais dans tous les cas imparfaites loin s’en faut.
Se connaître pourquoi ? Redevenir auto centré égoïstement sans pour autant
égocentriquement pour un temps dans quel but ? Dans le but de se retrouver soi
même et ne plus être une fourmi parmi les fourmi un mouton parmi les moutons,
mais un individu dans la sublimation absolue du terme dans son sens le plus
noble afin de rééquilibrer ce qui a été déséquilibré à l’intérieur même de nos
consciences et intellects corrompus par tant de fausses informations, de trains
de vie erronnés, de combats engagés dans la mauvaise voie, celle des riches et
autres puissants qui s’amusent avec nos vies pour satisfaire les aléas de leurs
intérêts.
La première révolution à faire est d’ordre individuelle afin que chacun puisse
jouir d’une forme de remise à zéro des compteurs, pour approcher une forme de
sanité épanouie qui permet alors d’appréhender beaucoup plus sereinement la vie
commune du couple, de la famille, du cercle d’amis et connaissances jusqu’aux
partenaires lointain qui, de fil en aiguille, forme la grande chaîne de
l’espèce humaine qui est en ce moment à un tournant inédit de son épopée
puisque pour la première fois depuis ses origines connues si on se fie un peu à
la version officielle de l’Histoire, elle se regarde dans le miroir d’internet,
en temps réel et peut s’observer qui de l’Australien qui regarde les Français
et vice et vers, ou les Chinois les Américains tous, nous nous observons en
chiens de faillence dans l’immédiateté du virtuel mais pas seulement. Aussi
cette ère est donc une épreuve de force, car seuls ceux qui sont rompus au
difficile exercice de la remise en question totale pourront échapper aux pièges
de la guerre du tous contre tous en ne se trompant pas de cible et en se
retirant volontairement du jeu de dupes aux règles truquées auquel on veut nous
faire jouer les yeux bandés, ce qui implique fatalement une certaine forme de
relative solitude, combien serez vous alors à entreprendre ce que j’ai
entrepris depuis quelques années ? Oser se regarder dans les yeux jusqu’au
tréfond de l’âme en ne se faisant pas de cadeau dans l’espoir d’ouvrir le
troisième oeil à savoir, décalcifié la glande pinéale, source de connaissance,
de connexion à l’univers interne et externe, domaine des rêves et du spirituel
berceau de l’âme pour certains chercheurs. Toutes les réponses sont en nous et
lisibles via nos adn qui sont le fil conducteur à double hélice de nos mémoires
héritées de nos prédécesseurs dans le secret espoir d’évoluer un jour au delà
du stade anal.