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Commentaire de ffi

sur Michel Onfray citant Freud : l'homme est un refoulé qui veut tuer son père pour coucher avec sa mère !


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ffi 9 mars 2015 15:01

Bonjour Mao-Tsé-Toung, merci pour votre petite série de vidéo que je trouve fort intéressante.

Dommage que la discussion sur la psychanalyse soit déjà terminée. Pour ce que j’en connais, je trouve que les termes posés à sa base sont mal pensés, d’où l’impasse où elle se trouve.

La conscience, par exemple, me semble plutôt une faculté de l’intellect en lien avec la mémoire à cour terme (on pourrait dire aussi : mémoire vive). L’intellect (du latin inter : entre ; legere, lectus : choisir) choisit entre deux choses mises en mémoire. Si je fais 1 + 1, je met 1 d’un coté, 1 de l’autre, + entre les deux, d’où le résultat. Je peux aussi mettre "moi" en mémoire vive, donc avoir conscience de moi.

La conscience se fait au présent. Une conscience passée doit donc s’oublier systématiquement. Elle s’oublie d’autant mieux quand la mémoire vive est nettoyée grâce à un sommeil réparateur.

Quant à l’inconscient, ce n’est pas une faculté, c’est le contraire d’une faculté, la faculté de conscience. Et puisqu’il persiste, c’est naturellement de la mémoire à long terme qu’il est question (qu’on pourrait désigner non pas mémoire morte, mais mémoire endormie...). Or comment fait-on entrer le contenu de la mémoire vive dans la mémoire endormie ? Par la répétition (chien de Pavlov), quoiqu’une grande impression (traumatismes et état de choc) fasse souvent le même effet que de multiples petites. Parfois, suite à un trauma, la mémoire endormie se ravive.

Et peut-être faut-il en effet parfois raviver une mémoire endormie, pour mieux pouvoir l’oublier grâce au sommeil... Ainsi, bien que le langage de la psychanalyse soit obscure, sur ces points, elle semble donc plutôt pertinente.

Mais les constations cliniques montrent aussi des désordre de la volonté qui viennent d’une diminution de tonus affectif. Et ça, la psychanalyse semble être passé complètement à coté.

Bref, la psychanalyse formule les choses de manière obscure et compliquée, ce qui les rend incompréhensibles, de plus elle semble manquer des points essentiels.

 

Quant à ce futur débat :

Je ne suis pas capable de juger de la psychologie d’une généralité (de politique), une psychologie, c’est toujours particulier. 

Je ne suis pas capable de juger de la psychologie d’Asselineau, car je ne l’ai jamais vu autrement qu’en vidéos.


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