Je suis encore désolé, je vais encore rajouter une couche. C’est un mille-feuille ce Zhuangzi.
Certains sinologues rapprochent le sens du De (virtus) sur les inscriptions ossécailles du mot latin visere (aller et voir). En effet, le composant droit du sinogramme veut dire "regarder vers", et le composant gauche, "la marche", le "comportement".
Maintenant faites le parallèle entre visere et virtus.
Aller voir / Pouvoir naturel, efficace, acquis.
Quel est le point commun ? Leur racine : vis.
La vis c’est bien évidemment la vis, l’outil.
Mais qu’est-ce qu’une vis ?
Pièce mécanique formée d’un corps qui comporte un filet de forme hélicoïdale
et une tête
ou une empreinte
qui permet d’appliquer
un couple ; il en résulte un double mouvement de rotation et de translation.
Et l’étymologie de vis vient de vieo : nouer. La vis c’est la vie.
Le vide.
C’est la vigueur, le vivant, la viande, la vigne, le vin.
Le visiteur.
Mais c’est aussi la ville, le vil, le vice... le violet. Le vitriol !
Enfin... la vitre.
Et du vis, on passe au ver, la vertu.
Le vers, c’est l’envers (de la prose).
Pourquoi ? Parce que le vert est la couleur de la connaissance cachée des choses.
(ou tout simplement le ver est le contraire de marche : il rampe, il colle aux choses)
C’est le verre (ce qui laisse passer la lumière).
Le versatile, le verbe.
Le verrou de... la Vérité !
C’est sans fin... Le français est vraiment une langue merveilleuse.
Tout le monde ne connaît-il pas l’adage philosophique le plus connu de tous ?
" Connais-toi toi même, et tu connaîtras l’Univers et les Dieux. "
C’est "trop pointu" ça ? Les Chinois et les langues indo-européennes ne disent pas la même chose ?