La plus belle
imposture d’un type qui a marché toute sa vie sur le fil du rasoir de la folie
pour finalement y basculer est impressionante tellement elle fascine des gens à
l’esprit trop vite enthousiasmé par la branlette intellectuelle. Un fou qui
partageait ses délires hallucinés et dont les esprits sains s’emparent et se
délectent par manque d’imagination bordeline. Amusant mais ça ne fait guère
avancer le schmilblick à moins que vous ne soyez de ceux qui trouvent la folie
plus rassurante, tentante, confortable que la réalité crue de nos pitoyables
existences d’atomes poussiéreux en regard de l’immensité de l’univers, la
terrible réalité d’un esprit vaste prisonnier d’une prison de chaire
insignifiante qui peut à tout moment réduire l’immensité quasi infinie de nos
esprits imaginatifs et rêveurs à néant juste en tombant dans un escalier quelconque
ou se manger un petit bout de métal en pleine tronche.
Effectivement ça
doit ébranler plus d’un branleur de cerveaux ce paradoxe constant de nos natures à la fois plus hautement
péteuses de leur céant qu’intellectuellement brillantes, de là à préférer finir
à l’asile par paresse plutôt que continuer un combat perdu d’avance, il y a un
pas que chacun est libre de franchir ou pas.