@Qaspard Delanuit
Oui, et puis si on commence à regarder les revirements des uns et des autres... la liste promet d’être longue. Si on atteignait des positions de pouvoir en criant la vérité sur tous les toits et en défendant la veuve et l’orphelin, ça se saurait depuis le temps.
Au XIXème siècle, un petit livre, intitulé La girouette, s’amusait à recenser toutes les trahisons politiques et changements d’allégeance survenus entre la révolution et la restauration : certains personnages, comme Talleyrand ou Fouché - donc, pas vraiment des politiciens de troisième zone - collectionnaient une quinzaine de girouettes. Le livre faisait une cinquantaine de page.
Un autre livre est paru, recensant cette fois le nombre d’hommes politiques qui n’avaient jamais changé de camp ou d’opinion durant la même période : le livre faisait trois pages...