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Commentaire de L’Equatorien

sur Grand Entretien de mars 2015 avec Pierre-Yves Rougeyron


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Arnaulde Schwarzandgueguerre L’Equatorien 22 avril 2015 17:05

Voici la preuve que je détiens votre bébé, si vous ne répondez pas à mes exigences, je vous le renvoi paragraphe par paragraphe, jusqu’à ce que vous payez la rançon que je vous communiquerai de façon ultérieure, si vous voulez retrouver votre manuscrit intact, soyez coopératif et ne vous avisez pas d’avertir la police, sinon !!!!!!!!!!

^^

Tout d’abord un constat. La sphère politique est devenue une pelote de fils inextricables : tirez sur l’un et le tout vient. Une difficulté qui n’est peut-être pas propre à la France, mais qui s’y incarne mieux qu’ailleurs pour une raison très simple. La France a toujours été éminemment politisée, tiraillée par des passions intestines sur lesquelles l’ennemi du dehors a pu maintes fois miser et qui continuent aujourd’hui de faire sourire outre-Hexagone. Tout est motif à se crêper et nous connaissons bien des familles qui ont fait de la politique le grand tabou du repas dominical. Mais dissipons immédiatement tout malentendu. Les seuls ennemis dont il sera question dans cet ouvrage, ce sont nos propres contradictions. C’est parce que celles-ci sont de plus en plus criantes que nous en ferons notre champ d’expertise. Quel regard porter aujourd’hui sur la chose publique ? Quelles perspectives s’offrent encore à la vie en société ? Peu ou prou, chaque personne soucieuse de son prochain et de sa postérité se pose de telles questions. Les plus optimistes parlent de crise à l’issue incertaine, les plus virulents de décadence civilisationnelle. Nous ne trancherons pas ici. Il est néanmoins certain que l’on n’entame pas l’examen des temps ? passés ou à venir ? la fleur au stylo. D’autant plus que la situation actuelle découle bel et bien de choix délibérés et successifs. Ceux-ci ont été faits, soit directement par une France souveraine, soit médiatement, en héritage d’une région culturellement intime de ses élans depuis des siècles, région du monde que l’on a coutume d’appeler grossièrement l’Occident. Il nous faut donc commencer par dresser l’inventaire de ces choix, les analyser pour mieux les assumer et, seulement après cela, tenter de sortir de nos impasses en recouvrant une logique élémentaire.
Mais revenons sur notre titre, Le Miroir des Peuples. Lorsqu’une communauté d’hommes et de femmes se sent désireuse de mutualiser les talents et les initiatives propres à la rendre pérenne, elle doit s’inscrire dans son histoire. Savoir regarder loin derrière pour mieux regarder loin devant. Ceci est valable pour n’importe quelle société, de tout temps et en tout lieu. C’est une évidence pour certains, la plupart peut-être, mais nous souffrons de ne pas l’avoir constamment à l’esprit. Cet effort intellectuel implique une humilité salutaire consistant à sonder le passé. Pourquoi sonder le passé ? Pour ne négliger aucun élément, pensé ou vécu, qui nous permettrait de parfaire le canevas de nos édifices modernes. Lorsque

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N’oubliez pas ! Si vous voulez stopper le massacre, soyez docile, je vous recontacterai pour le versement de la rançon. Restez connecté.


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