@Mao-Tsé-Toung
Je dialogue volontiers lorsque mes interlocuteurs ne tombent pas dans l’insulte systématique ou le déni du réel, et savent argumenter autrement qu’en me ressortant leur idéologie. Quand on discute histoire, on se fonde sur des arguments historiques, tangibles, établis.
Force est hélas de reconnaître qu’il est absolument impossible à de très nombreux musulmans de prendre du recul sur leur foi islamique, impossible de laisser à leur esprit suffisamment de facultés pour exercer un raisonnement historique et critique. Majid Oukacha, apostat notoire de l’islam, fait de ses personnes une triste dépiction, hélas bien réelle, dans son livre Il Était une Foi l’Islam :
"En tout état de cause, et de quelque manière qu’il le vive, le musulman lié à des convictions dogmatiques que son sens moral et son psychisme vont accepter et défendre, à défaut de pouvoir les juger contestables ou évolutives, ne saurait être amené à examiner avec détachement et impartialité des aspirations et des questionnements qui éloignent, compromettent ou discréditent la foi ... Au mieux il se contentera de les relativiser ou de les nier. Au pire, il prétendra s’accommoder aisément de tous les songes et de toutes les réflexions sur lesquels les tabous et le Coran jettent pourtant l’opprobre. Ce caractère hermétique qui sauvegarde et apaise la confiance que le musulman éprouve à l’égard de sa foi est un handicap psychologique qui prémunit ce dernier de l’ESPRIT CRITIQUE et de la LOGIQUE RATIONNELLE, deux outils philosophiques indispensables sans lesquels le musulman ne saura jamais à quel point il peut être épanouissant et enrichissant de ne rien s’interdire de croire."
Qui ne reconnaîtrait pas notre ami Observateur dans ces lignes ?