De mon point de vue, la faute en incombe avant tout au
peuple Grec.
On va parler des créanciers mais est il étonnant de constater que des requins se comportent comme des requins ?
On va parler de la
responsabilité de Tsipras mais quelle était sa marge de manœuvre réelle, tant
le rapport de force lui était défavorable ?C’est bien joli de condamner
avec de jolis principes moraux mais c’est avant tout une question de réal
politik.
Les Grecs ont-ils les trippes de ne plus vivre au dessus de
leurs moyens, de ne plus réclamer des prêts , de revenir à une monnaie
nationale quitte à morfler sévère dans
un premier temps économiquement , de s’ autodéterminer et de s’ autogérer avec
toutes les souffrances sociales immédiates que cela implique , quitte à prendre des années à reconstruire patiemment ,dans la douleur , une
économie viable fraternelle et
solidaire ?
Je ne le crois pas, si Tsipras avait fait le choix de la
sortie de l’euro, le peuple Grec se serait retourné contre lui dès les
premières difficultés ( et il y’ en aurait beaucoup), cette « voie virile »
d’auto-détermination est faites pour les peuples qui ont encore des hommes
digne de ce nom en leurs seins, on en retrouve plus dans la sphère occidentale marchande efféminés consumériste égoïste et
hédoniste …