@Quenns
-jusqu’où les grecques sont-ils près à se sacrifier pour écrire une
nouvelle page de leur histoire sans verser une goutte de sang ? Le
peuvent-ils vraiment ? Moi, je ne crois pas car vu comment tout ça évolue,
------> Je suis bien d’ accord avec cela.
@Pyrathome
-Enfin soyons sérieux, après une campagne médiatique rondement menée, on
leur a vendu le paradis, aux Grecs...
------> Soyons sérieux, c’ est bien cela le problème : le fait d’
avoir succombé à la démagogie médiatique.
En ce qui me concerne , lorsqu’ un gus est prêt
à vendre son cul à une personne parce qu’
elle lui vend le paradis , et qu’ au final il se rend compte qu’ il s’ est fait
tromper , j’ ai tendance à ne pas considérer les excuses du genre « bouhouhou j’ ai été manipulé , ce n’ est pas ma faute » , si tu vois ce que je veux dire …
@Béo
-Pourquoi faudrait -il qu’ils souffrent tant que ça avec un excédent
primaire, une main tendue (mais pas désintéressée ... ) de
la Russie pour l’énergie et une monnaie dévaluée ?
------> Je suis loin d’être un spécialiste mais d’ après ce que j’en sais,
la sortie d’ une union monétaire ne se fait pas sans casse.
Quand on lit l’interview
de Yanis
Varoufakis, il
explique que les choses n’auraient pas été simples du tout en cas d’un Grexit.
Je
ne crois pas qu’il y’ ait d’ un coté la misère avec l’euro et de l’autre la
prospérité avec la sortie de l’euro, les choses sont bien plus complexes, d’
autant plus que sortir d’une union monétaire est s’exposer à des attaques de
toute sortes ;
Non,
la sortie de l’euro n’est pas une fin en soi, elle n’est qu’un début et il faut
avoir les reins solides pour la suite et être prêt à verser des larmes, c’est
le prix à payer pour être libre.
La
souveraineté politique se paie durement, elle est extrêmement dure à vivre pour
les peuples accoutumés à la soumission et à l’esclavage (cfr la légende biblique
du peuple hébreux qui une fois libéré de l’esclavage hurle à Moise dans le désert
son désir de retourner vers les maitres Egyptiens, un conte d’une grande perspicacité
sur la réalité politique).