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Commentaire de herve_hum

sur Les secrets de la coopérative Cecosesola au Venezuela : 1200 salariés, pas de patron et aucune hiérarchie


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herve_hum 25 juillet 2015 14:21

@Schweizer.ch

ce type d’expérience n’est possible que dans le cadre d’activités n’exigeant que peu de qualification.

totalement faux, le problème posé, c’est la hiérarchie de la compétence qui est court-circuité par celle de la répartition des salaires qui va susciter jalousie et haine qui seront résolu par l’arbitraire de la propriété, permettant la contrainte et d’établir un rapport de dominant/dominé.. Mais sans la propriété, la relation hiérarchique qui ne peut être évité au delà d’un seuil de complexité de production, puisque ce sont ceux qui ont la maîtrise du processus de production qui doivent avoir la position hiérarchique la plus élevé quant aux décisions d’organisations, c’est la compétence seule qui permet d’établir la hiérarchie et fait appel à la responsabilité individuelle et collective.

Dans le système actuel, la responsabilité n’est pas nécessaire et est même néfaste car contraire à l’optimisation du profit, puisque c’est la contrainte qui domine. Mais dans un système qui ne fait pas appel à la contrainte pour imposer une hiérarchie, il n’y a que la responsabilité de chacun qui peut faire accepter une hiérarchie.

Donc, le système peut être étendu et globalisé à l’échelle d’un pays et même mondialisé, mais exige, de manière impérative, le développement du sens de la responsabilité, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui où le système tant politique qu’économique se fonde sur l’irresponsabilité des propriétaires et des personnes dépositaires du pouvoir. Dans le système actuel donc, les détenteur du pouvoir politique sont responsable mais pas coupable, tandis que les détenteurs de l’appareil économique sont eux, ni responsable, ni coupable de rien... C’est leur marteau (entreprise) seul qui l’est !!! résultat, si leur marteau tape sur vos doigts, c’est au marteau seul que vous pouvez vous en prendre et de fait, c’est ainsi que les gens ordinaires pensent en accusant tantôt l’état, tantôt les entreprises, tantôt la bourse, mais jamais ceux qui en ont le contrôle.



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