• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


Commentaire de Guit’z

sur Islamisation : « L'assimilation c'est terminé. Place à la remigration »


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Guit’z 7 décembre 2015 15:37

Bonjour à tous

Il me semble que tout dépend surtout :
1/ de ce qu’on entend par remigration
2/ des dispositions morales et politiques de part et d’autres

Une de mes bonnes copines est d’origine algérienne, c’est une fille délicieuse, bosseuse, futée et généreuse ; une brave petite musulmane mimi comme tout, que j’aime tendrement. Mère seule (à cause d’un connard de rebeu qui l’a plaquée aussitôt engrossée : le machisme bledard, elle connait, et midinette inconsciemment très parisienne, elle déplore), elle n’a pas la vie facile et pourtant elle ne se plaint guère.

Cela dit, elle m’avoue parfois se sentir de moins en moins française et, de plus en plus, pâtir d’un climax national effectivement de plus en plus hostile et de moins en moins feutré dans son hostilité ; hostilité au demeurant logique, eu égard au légitime sentiment d’invasion qu’éprouvent un nombre grandissant de petits blancs français ; Français non pas « racistes » (les Français sont le peuple le moins raciste du monde) mais juste inquiets de se projeter en situation de minorité démographique prévisible sinon prochaine dans leur propre pays, et raisonnablement perplexes devant l’arnaque politique consistant à attirer l’immigré devenu un « migrant » pour de sordides motifs (mondialisme antinational & prédation capitaliste) enrobés de concepts aussi débiles que flous (« ouverture », « vivre-ensemble », pâquerettes et bisous) tandis que le pays compte en vérité 10 millions de chômeurs et autant de pauvres, principalement issus de ladite immigration (appartenant à un milieu de moyens bourgeois, à ma connaissance personne autour de moi n’a jamais sollicité un logement social, et force est de reconnaitre qu’à l’instar de la population carcérale, la population assistée est par chez nous plutôt d’origine allogène). L’immigration n’a rien apporté aux Français, au contraire voulus par les seuls Loges et patronat, elle a même contribué à la ruine du pays ; ainsi qu’à l’érosion de notre ancestral vivre-ensemble, dont nos médiateux et politicards se targuent à tous bouts de champ dans la mesure exacte où il a disparu).

Adorant le Maroc, où je compte quelques amis autochtones, je me suis laissé dire clairement par eux combien, en réalité, ils nous prenaient pour des cons d’accueillir le premier venu sans contrepartie ; premier venu chez nous qui se trouve être à les entendre le premier parti de chez eux... En clair, et pour le dire abruptement : c’est pas l’élite locale qui traverse la Méditerranée ; de sorte que l’immigré, souvent, son propre pays ne veut plus de lui !

Le vrai problème de ma copine, c’est son déracinement. Nullement algérienne en dépit de sa maitrise de l’arabe, elle se heurte – en partie de son propre fait d’ailleurs – à la réalité d’un monde qui n’est profondément pas le sien ; ou qui ne l’est qu’en vertu du seul bourrage de crâne médiatique, capable de nous dire qu’il fait jour et beau quand il pleut dans la nuit. Comme le déracinement me semble le malheur à l’origine de tous les autres (Simone Weil…), et parce que je sais que cette situation relève moins de la catastrophe naturelle que de l’ingénierie sociale, je tâche de lui expliquer que son mal-être aussi bien que notre énervement découle d’une stratégie de pourrissement délibéré – visant à déchainer la guerre entre tous les peuples au seul profit du Capital qu’intéresse tous les dumping sociaux, et à porter la guerre civile au sein de toutes les nations. Je lui explique aussi que l’immigration n’est pas juste une catastrophe intentionnelle pour les pays d’accueil, mais encore une tragédie collatérale pour  les pays de départ ; l’Afrique subsaharienne en particulier comptant trop peu de bras – et que dire des cerveaux détournés par ladite « immigration choisie » du nabot crapuleux de l’UMP – en regard du nombre de bouches à nourrir. Lui expliquant cela, je lui laisse entendre que pleurnicher ne sert à rien, qu’elle doit choisir son camp et présentement porter la croix qu’on lui a mis sur les épaules, et qu’en l’occurrence je l’imagine mal vivre à Oran ou Alger – notre système social ayant tout de même de sacrés avantages pour une mère seule salariée précaire dans le tertiaire comme elle – où son père est reparti finir sa vie, précisément pour l’y avoir commencée. Je lui dis que son destin est ici – et elle s’y résout à mi-voix. Je lui dis que son être est français malgré elle, qu’elle ne sent algérienne que par ressentiment inoculé, et qu’il dépend de ses seuls efforts d’atténuer cette conscience douloureuse, tout comme il dépend des miens de surmonter le ressentiment que m’inspire la présence accrue d’étrangers en France, par la claire conscience de la volonté perverse à l’origine de cette situation désastreuse à mon avis irrémédiable mais certainement gérable en bonne intelligence. Cette faute de cette intelligence que l’Islam pose un problème ; si peu qu’il renonce à nous faire chier chez nous avec son arabité ou son africanité fantasmées, l’immigré cesse d’être de lui-même d’être l’étranger pour devenir, si ce n’est un compatriote, un concitoyen d’infortune… Il faudra donc bon an mal que Colombey-les-deux-Eglises devienne Colombey-l’Eglise-et-la-Mosquée – faute de quoi ce sera Colombey-les-deux-Minarets…  

Ce n’est qu’en sachant nommer le coupable que nous cesserons de nous désigner réciproquement comme boucs émissaires. Or le coupable n’est ni le « souchien » ni l’« immigré » en tant que tel.

C’est dans ces conditions d’apaisement lucide, d’inévitable compromis mutuel face à un Capital et une domesticité politique devenus fous furieux, que peuvent et doivent se concevoir une insertion ou une remigration également volontaires, et sûrement profitables à tous. Enfin ce n’est que mon avis ; j’ajoute que je ne me leurre aucunement sur la probabilité d’un tel scénario, redouté par l’Empire comme son ferment de résistance le plus irréductible.

 smiley

 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès