@medialter
-Pour une
fois que je t’invitais à être prolixe, tu déclines judicieusement mon offre.
Ah bon donc ça "Il va falloir qu’il fasse un putain
de grand écart, là, je mise sur un post interminable plein de définitions à
multiple sens, qu’il puisse ergoter indéfiniment" c’était une invitation
à être prolixe ??? Merde, je n’avais pas compris ...
Bon alors je me lance.
Je suis d’accord avec Gueguen sur la
nécessité de rituels publics, de pratiques d’un certain nombre de règles
républicaines (et par définition non libérale, c’est tout à fait juste) pour
maintenir/ créer/ recréer une cohésion nationale, c’est indispensable, en tant
que républicain, j’adhère au principe.
Mais je suis aussi d’accord avec le fait qu’en
pratique ,ce n’est pas possible à mettre en place spontanément parce que tous les français ne révèrent pas «
quelque chose » en commun et que
pour les obliger à le faire , il faudrait nécessairement mettre en place
un régime liberticide qui contraindra tout le monde , personnellement je ne
crois pas que ce soit possible et même si ce l’étais , en défenseur des
libertés individuelles, je ne pense pas que ce soit une bonne chose.
Le principe républicain
d’orthopraxie s’oppose-t-il donc forcément aux libertés individuelles ? Non,
voilà comment surmonter cette contradiction qui n’est qu’apparente :il y’a une solution qui consiste à
circonscrire cette pratique de règles républicaines à une catégorie de la
population : les citoyens !
A Rome
par exemple, celui qui n’était pas citoyen n’était pas tenu de participer à la
religion d’Etat. La citoyenneté est un droit mais à ce droit doit correspondre
des devoirs. Comme on ne peut pas obliger tout le monde à assumer des devoirs,
tout le monde ne doit pas être citoyen. Le statut de citoyen ne doit plus être
automatique, il doit être rattaché à ceux qui ont la volonté d’en assumer les
devoirs, ainsi on ne fera à personne de procès en violation des libertés des individus,
c’est une façon de concilier liberté
individuelle et républicanisme.
Voilà, ce n’est pas trop long j’espère.