@Jinorlm
Je suis d’accord pour le "multicausalisme" mais ça ne me rendra pas plus indulgent envers nos gouvernements successifs.
1) Que fait-on dans un pays où l’on sait que les conséquences du libre échange (qu’on ne veut aucunement limiter) va créer un chômage de masse ?
Réponse : On fait poursuivre des études à un maximum de jeunes, quitte à abaisser le niveau si nécessaire. Ainsi, ils restent tous plus lontemps en dehors du marché du travail. Ca temporise pour les statistiques et ils sont à la charge de leurs parents.
Conséquence : Les employeurs demandent des diplômes inutilement élevés pour le moindre poste insignifiant. Et le cycle est amorcé, il s’emballe tout seul !
2) Que fait-on quand les résultats du baccalauréat montrent des taux de réussite pas assez élevés pour se classer bien comme il fait dans le palmares bidon des "pays où on réussit" ?
Réponse : On diminue le niveau encore un peu.
3) Que fait-on quand on est drogué à l’idéologie de la réussite sans efforts appelée par le terme faslificateur de "égalité des chances" ?
Réponse : On baisse encore plus le niveau ! Comme ça même les cassos arrivent à passer en classe suivante et Najat est contente !
4) Que fait-on quand on veut utiliser l’école comme préparation psychologique à l’ingurgitation de la propagande bobo ?
Réponse : On propose cette propagande très tôt. Les élèves y sont sensibles car c’est un moment de détente où on n’a pas besoin d’apprendre ou de travailler. Ca prend du temps d’étude mais finalement l’inculture ainsi gagnée aide à boire plus facilement les analyses prémâchées à deux balles.
5) Que fait-on quand le niveau d’insécurité atteint dans les établissements "difficiles" pousse les profs à surnoter ceux qui leur font peur dans l’espoir de ne plus les revoir l’année suivante ?
Réponse : On le fait. De plus les profs ont intérêt à filer doux s’ils ne veulent pas se faire passer à tabac par la famille à la sortie.
6) Il y en a sûrement d’autres...
Conséquence de tout cela : Seuls ceux qui peuvent mettre leurs enfants dans le privé parviennent (plus ou moins) à éviter cela. Nous sommes donc arrivés à l’opposé même de l’égalité des chances. Et ceci à présent avec le tampon approbatoire socialisant !
La seule égalité qui compte pour eux c’est celle entre les cancres et les élèves qui essayent de travailler. Il n’y en a pas d’autre.