@Qaspard Delanuit
Cependant, je ne vois pas comment on peut sortir des traités sans sortir
complètement de l’UE par l’article 50 comme le font les Anglais et
comme le propose Asselineau.
C’est une proposition dont les inconvénients seraient supérieurs aux avantages. En vérité, et ce que les inconditionnels de l’article 50 feignent de ne pas voir par dogmatisme ou hypocrisie, c’est qu’entre le temps où la procédure serait enclenchée et sa fin, il y auraient bien quelques mois qui laisseraient le loisir à des spéculateurs et des forces économiques de déstabiliser la France.
On me répondra : "et le brexit n’infirme-t-il pas votre propos ?" Eh bien, non. Pour 2 raisons essentielles : d’une part les britanniques ont toujours fait parti de l’union sans vraiment en être, en en bénéficiant pour des contreparties minimes (ils avaient toujours un levier essentielle : leur monnaie) ; d’autre part, ces forces, que je décrivais plus haut, tirent partie du forex (marché des devises) qui se trouve... à la City de Londres. Pas question, donc, de se tirer une balle dans le pied.
L’on comprend alors que ce que dit Mélenchon n’est pas stupide. Il faut tenter de duper autant que possible nos geôliers pour leur soustraire le trousseau de clés au moment que nous jugerons le plus opportun. Tout le reste n’est que littérature (ou vénération de la figure du néo De Gaulle : messire Asselineau).