Pas logique sur l’avortement :
On a le devoir de rendre à la société, selon ce qu’on se donne le droit d’y prendre.
Si on prend une vie dans la société, alors on doit rendre sa vie conformément à la manière qu’on a pris cette vie.
Si on prend une vie pour la détruire (par meurtre), alors on rend sa propre vie, conformément à la destruction engendrée : c’est la peine de mort.
Si on prend une vie pour la produire (par reproduction), alors on rend sa propre vie conformément à cette production engendrée : c’est la parentalité.
La parentalité, comme la peine de mort est un devoir, attaché à sa propre vie. On devrait parler de « peines de vie » : l’une est donner la sienne au néant, puisqu’on a produit du néant par un meurtre ; l’autre est donner sa vie à l’enfant, puisqu’on a produit un enfant...
En fait, la mise en place de l’avortement correspond à l’affaiblissement du devoir de parentalité. Cela n’est pas contradictoire avec l’abolition de la peine de mort. Le point commun est l’affaiblissement du principe de la responsabilité.