• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


Commentaire de microf

sur La construction du pont de Crimée avance à grands pas


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

microf 2 juillet 2017 21:50

@guepe

Suite 3. Après avoir visionné et lu tout cela, dormez bien mon cher ou ma chère guepe et faites de beaux rêves que ceux qui ont été massacrés par Notre douce France, ne feront plus.

Biafra, la sale guerre de la France...

image : http://www.rpmedias.com/wp-content/uploads/2016/08/Enfant-Biafrais.jpg

En mai 1967, le Biafra a l’audace de déclarer son indépendance du Nigéria. La guerre fait rage entre la nouvelle république sécessionniste et la république fédérale ouest-africaine. Des milliers de civils, particulièrement des enfants, tombent sous les balles ou meurent de faim.

Le géant africain est alors en ligne de mire de la France de De Gaulle et de Jacques Foccart qui souhaitent affaiblir le géant anglophone d’Afrique de l’Ouest. Quelque temps plus tôt, la pétro-république fédérale avait contesté le tir nucléaire français de 1960 et avait même expulsé des officiels de la métropole. Par vengeance, depuis la cellule Afrique de l’Elysée, la Françafrique active ses réseaux et met en place un réseau clandestin de livraison d’armes au Biafra.

Sous couvert d’une opération humanitaire face à l’horreur des enfants qui meurent, et d’une bataille largement médiatique, des mercenaires des services français livrent des armes depuis la Côte d’Ivoire ou encore le Gabon.

... et des cadavres qui ressortent des cartons d’archives non déclassifiés

Comme à chaque fois, dans son sombre passé avec l’Afrique, les archives musellent la vérité des faits sous le sceau du « secret-défense ». Pourtant, se serait pour la France une occasion inespérée de construire le futur de sa relation avec ses anciennes colonies, en ouvrant ses archives pour solder les injustices et erreurs du passé. Sans être exhaustif, le mystère sur l’assassinat de Thomas Sankara, les diamants de Bokassa, les nombreux coups d’Etat ou le parachutage de « préfets » français à la tête d’Etats africains, la disparation de Mehdi Ben Barka, le bombardement de la base de Bouaké, la mort de Kadhafi, sont autant de zones d’ombre qui devraient être éclairées par une déclassification des archives. Reste à espérer qu’Emmanuel Macron saisisse l’occasion pour écrire une nouvelle page de l’histoire franco-africaine ! 




Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès