@guepe
Suite 3. Après avoir visionné et lu tout cela, dormez bien mon cher ou ma chère guepe et faites de beaux rêves que ceux qui ont été massacrés par Notre douce France, ne feront plus.
Biafra,
la sale guerre de la France...
image :
http://www.rpmedias.com/wp-content/uploads/2016/08/Enfant-Biafrais.jpg
En
mai 1967, le Biafra a l’audace de déclarer son
indépendance du Nigéria. La guerre fait rage entre
la nouvelle république sécessionniste et la
république fédérale ouest-africaine. Des milliers de
civils, particulièrement des enfants, tombent sous
les balles ou meurent de faim.
Le
géant africain est alors en ligne de mire de la
France de De Gaulle et de Jacques Foccart qui
souhaitent affaiblir le géant anglophone d’Afrique
de l’Ouest. Quelque temps plus tôt, la
pétro-république fédérale avait contesté le tir
nucléaire français de 1960 et avait même expulsé des
officiels de la métropole. Par vengeance, depuis la
cellule Afrique de l’Elysée, la Françafrique active
ses réseaux et met en place un réseau clandestin de
livraison d’armes au Biafra.
Sous
couvert d’une opération humanitaire face à l’horreur
des enfants qui meurent, et d’une bataille largement
médiatique, des mercenaires des services français
livrent des armes depuis la Côte d’Ivoire ou encore
le Gabon.
...
et des cadavres qui ressortent des cartons
d’archives non déclassifiés
Comme
à chaque fois, dans son sombre passé avec l’Afrique,
les archives musellent la vérité des faits sous le
sceau du « secret-défense ». Pourtant, se serait pour
la France une occasion inespérée de construire le
futur de sa relation avec ses anciennes colonies, en
ouvrant ses archives pour solder les injustices et
erreurs du passé. Sans être exhaustif, le mystère
sur l’assassinat de Thomas Sankara, les diamants de
Bokassa, les nombreux coups d’Etat ou le parachutage
de « préfets » français à la tête d’Etats africains,
la disparation de Mehdi Ben Barka, le bombardement
de la base de Bouaké, la mort de Kadhafi, sont
autant de zones d’ombre qui devraient être éclairées
par une déclassification des archives. Reste à
espérer qu’Emmanuel Macron saisisse l’occasion pour
écrire une nouvelle page de l’histoire
franco-africaine !