@maQiavel
"Vous avez décrété que cet article fait partie des « sempiternelles pleurnicheries de la gauche
altermondialiste »."
C’est un fait objectif, ce discours, ça fait quinze ans qu’on l’entend, ressassé ici, par un type arborant les couleurs d’Amesty International, officine immigrationniste s’il en est.
Et de qui prend-il la défense ? D’un certain Ahmed H., Syrien, condamné à dix de prison pour terrorisme, et coupable d’avoir lancé une pierre, alors qu’il essayait de faire passer ses parents de Serbie, apparemment, en Hongrie (tout le monde aura remarqué que le récit manque singulièrement de précision, de 8’06’’ à 8’39’’),
Après Ahmed H,, on nous cite en vrac, les musulmans, les migrants, les réfugiés, les défeseurs des droits humains, les militants... Ce qui fait que la dénonciation des "dérives" de l’état d’urgence se fait indiscutablement dans les limites d’un contexte idéologie assez précisément défini.
Alors que je m’attendais à
trouver des faits, des cas, des exemples
concrets, concernant l’état d’urgence en France, je suis tombé sur un
catalogue international de lieux communs, d’idées vagues, de clichés "progressistes"
et sur la proposition, saugrenue, de faire reposer la lutte contre le
terrorisme sur cinq principes – légalité, nécessité, proportionnalité,
non-discrimination et procédure équitable – qui ont pour caractéristique
première d’être parfaitement subjectifs, quant à leur définition comme à leur
contenu.
"...vous aviez décrété que les
conventions citoyennes sont inutiles sans rien en connaitre."
Mais j’en connais bien assez pour savoir que la décision finale repose tout entière sur la subjectivité des conventionnels, parce qu’il en est ainsi de toute décision prise librement par des êtres humains non formatés.