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Commentaire de jack Mandon

sur Les psychanalystes et leur définition de la femme


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jack Mandon jack Mandon 20 juillet 2017 04:24

@ged252

Septique, parce que ça sent mauvais, et pour me jouer du scepticisme ambiant.


La clientèle des psy, en général est majoritairement féminine, artistique ou assimilée.

La composante féminine de ces personnes, femmes ou hommes est fortement anima, yin.

Pour cette raison, par exemple, Michel Onfray tribun martial, très engagé politiquement, n’entend rien à la psychanalyse. En bonne logique, il démolit Freud et Dolto et par la même occasion Jésus qu’il mythifie. Il eut été mieux avisé pour ce dernier de consulter les spécialistes juifs sur le Talmud. Ils auraient confirmé que Jésus était irrespectueux des choses mosaïques, qu’il était glouton et parfaitement infréquentable, il appelait Dieu papa quand le « saint livre » ne prononce point le nom de Dieu, on ne peut voir Dieu et survivre qu’ils disent les docteurs de la loi. Pour cette raison on le renvoya dans le royaume de son père. comme il était insoumis et insurrectionnel, il en revint. De plus, 2000 ans plus tard on se demande ce qu’il est devenu, c’est un emmerdeur sans doute pour un bon juif et même pour un goy moyen. Si j’étais musulman je serais en danger de mort. Des rigolos ceux là, d’ailleurs pas drôle du tout. Chacun pense, aime, agit selon son entendement et son caractère. Michel Onfray, je le trouve maladroit quand il ose parler d’art, de religion ou de spiritualité. Cela même en fait un athée mesquin, je le regrette car je respecte son courage politique et sa force de travail, je l’aime bien.

Quant à la femme évoquée d’une manière parcellaire et décousue par les psychanalystes, ce n’était pas probant, voire même grossier. Tout à fait dans l’esprit de critique et non pas l’esprit critique.

Je pense aussi à des femmes célèbres qui n’avaient cure de la psychanalyse, elles partageaient bien sur une composante masculine peu commune. (Animus, yang surdimensionné) Je pense à Marie Curie, 1er prix Nobel de physique de l’histoire, probablement, l’une des premières scientifiques. Bien entendu athée. Simone Weil, philosophe chrétienne, insurrectionnelle et mystique, un cas très particulier. Elle aurait pouffé de rire (s’esclaffant comme un soudard, son habitude) si on lui avait parlé psychanalyse. Louise Michel, communarde parisienne mondialement connue, militante anarchiste, enseignante frondeuse et courageuse. La psychanalyse ? Aux barricades !

Rosa Luxembourg, d’origine russe, comme son nom ne le souligne pas. Marxiste, théoricienne, révolutionnaire très engagée jusqu’à la mort. La psychanalyse ? Une distraction bourgeoise.

Toutes ces femmes d’exception, minoritaires, hélas, à l’Animus puissant, très yang n’avaient on le conçoit bien, rien à faire avec la psychanalyse ni avec les hommes d’ailleurs, sinon pour en faire des compagnons de lutte ou de réflexion pour reconstruire le monde.

La psychanalyse s’adresse aux êtres, femmes ou hommes à la composante féminine, Anima, yin prépondérante. Question de sensibilité, de caractère, de culture évidemment.


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