@ffi
Pffff…….
Je renvoie à mon post du 1 août 15h45. On fait comme si c’était continu tout en sachant pertinemment que ça ne l’est pas. Comme l’a bien compris yoananda (lui) il s’agit d’un artifice mathématique, autrement dit d’une approximation, légitime vu la taille des particules (que ces particules soient au sens de matière indéfiniment divisible ou pas)
Un électron considéré comme un fluide ça fait franchement bizarre.
Le lien donné par Gaspard est intéressant il montre les réticences de Max Born à considérer l’électron comme un fluide parce que l’électron est quantitativement bien défini, en masse, en charge. Il s’agit d’un objet. Si l’électron était un fluide on pourrait mélanger deux électrons et considérer ces deux électrons comme un fluide. Je doute fort que cela soit possible. Par contre un grand nombre d’électrons c’est différent, cela se conçoit aisément. (de la même façon que deux gouttes d’eau ne font pas un fluide mais 600 litres de flotte oui)
Considérer l’électron donc comme un fluide me semble un artifice mathématique.
J’ai trouvé ça :
https://hal.archives-ouvertes.fr/file/index/docid/233715/filename/ajp-jphysrad_1940_1_1_18_0.pdf
On y lit : Le lecteur sait que l’on considère habituellement
l’électron comme ponctuel ; dans cette conception
le fluide continu dont il vient d’être question a
seulement une signification statistique ; cette manière
de voir les choses rend les plus grands services
lorsqu’on se pose des problèmes complexes, par
exemple le problème de l’interaction de deux électrons
; mais elle est absolument superflue pour
l’examen intrinsèque des équations de Dirac : il
semble que nous pouvons mieux parvenir à les
comprendre en ne leur faisant pas dire ce qu’elles ne
contiennent pas.
Bref, j’ai la sensation qu’il s’agit d’un artifice mathématique, peut-être intéressant, mais que cet artifice ne veut pas forcément dire que l’électron est un fluide au sens réel du mot.
Mais bon, j’avoue que là j’atteint mes limites, s’il faut se taper les équations de Dirac, etc… pour s’en faire une idée précise, je cale.
D’autant qu’il est difficile de trouver quelque chose de clair, en français, sans math, et avec les points de vue contradictoires, pour se faire une idée.
Le papier publié de J. Yvon date de 1939. Apparemment considérer l’électron comme un fluide n’a intéressé personne. Pour de bonnes raisons ?
Cela explique sans doute que l’on trouve peu de choses sur la question.