Ce qui était marrant, c’étaient les
réactions médiatiques vis-à-vis de ce documentaire d’Oliver Stone. Les
journalistes occidentaux, et particulièrement français et américains, étaient
outrés par ce documentaire qu’ils ont qualifié de scandaleux, de surprenant,
voir d’embarrassant car ils y ont vu un clip publicitaire à la gloire de
Poutine.
Lorsque j’ai lu les critiques, j’ai
remarqué qu’il n’y avait pas vraiment de contre argumentation aux propos que
tient Poutine à Oliver Stone sur les relations avec les Etats unis ou même la
politique intérieure russe. Ce qui les intéressait, c’était les propos « machiste »
(« Je ne suis pas une femme, donc je n’ai pas de mauvais jours »
) et « homophobe » (il répond à la question : « Prendriez-vous une
douche à côté d’un homosexuel dans un sous-marin ? » par « Je préférerais ne pas prendre de douche
avec lui. Pourquoi le provoquer ? Mais vous savez… Je suis un judoka confirmé ») de Poutine.
Ça en dit long sur les centres d’intérêt des
journaleux qui se focalisent sur l’humour de Poutine alors que le contenu
de ces entretiens est extrêmement riche. Très peu ont fait une analyse de fond, qui
aurait pu être très critique d’ailleurs, une telle controverse aurait pu être intéressante.
Mais non, l’homophobie et le machisme, il n’y a que ça d’important …