@Zatara
Je ne sais pas ce que tu penses que je
vais te sortir mais voilà le constat que je fais :
-Il y’a un décalage complet entre nos
propos même si on utilise les mêmes mots. Et c’est ce décalage qui mène à ces
incompréhensions.
Si moi, lorsque j’utilise le mot « France »
, toi tu comprends l’oligarchie actuellement en place , ça veut dire que
lorsque je dis que je pense qu’une France souveraine est possible , tu l’interprète
comme si je disais qu’un Hollandisme révolutionnaire généralisée est possible
au niveau de nos élites qui tout d’un coup auraient la volonté de se battre
pour la souveraineté de la France. A partit de là, il y’a un énorme décalage
parce que je ne pouvais pas m’imaginer que tu puisses penser que je suis
capable de croire à une fadaise comme à la volonté politique de notre oligarchie
de recouvrer la souveraineté. Et ce n’est que maintenant que je comprends ta
pique « si t’écoutes maQ, en demandant aux énarques »,
comme si je défendais l’idée d’une révolution mentale au sein de l’Enarchie.
Quand je disais « France souveraine »,
je pensais être compris immédiatement et nettement, ce qui n’était vraisemblablement
pas le cas, il fallait que j’explique le
contenu que je donne aux mots « France » et « souveraineté ».
Finalement, je réalise que pour dépasser ce décalage, il faut à chaque fois que
je décrive très précisément le contenu que je donne aux mots que j’utilise pour
ne pas que mes propos soient mal interprétés mais ça demande beaucoup d’énergie. De l’autre
coté, si je ne le fais pas, tu ne comprendras pas ce que je dirai et quand tu
me répondras, je ne comprendrai pas non plus ta réponse, d’où le décalage et la
sensation de ne pas parler du même sujet. A partir de maintenant, je vais
tenter de faire cet effort de définir précisément les mots que j’utilise quand
je serais motivé (et il en faudra de la motivation parce que ça veut dire qu’il faudra systématiquement
que je sois très long pour être certain d’être compris) …
Je pense
aussi que l’une des causes des problèmes de compréhension, c’est que lorsque je
dis certaines choses, je me persuade que tu sais déjà ce que je pense sur
certains sujets basiques ( du genre « non mais là je n’ai pas besoin d’entrer
dans le détail , il sait très bien ce que je pense » ou « voyons , il ne peut tout de même pas s’imaginer que je
pense « ça » , c’est impossible »). Par exemple, je ne pouvais
pas m’imaginer que tu pouvais penser que je suis un adepte du hollandisme
révolutionnaire des élites , je pensais que tu savais suffisamment de
choses sur ma manière de voir pour que je ressente le besoin de le préciser. Je vais faire un effort là-dessus en partant
du principe, tu ne sais pas du tout ce que je pense et qu’il n’y a rien qui ne
mérite pas d’être dit.
Pour le
reste , « réveil" politique ex nihilo »
ou « un politique ou un mouvement politique peut encore avoir le dessus
sur le pouvoir financier mondialiste et lui imposer, in fine, et à défaut d’un
autre système, de nouvelles règles » , je vois à peu près dans quel
genre de détails je dois entrer pour préciser ma pensée sur ce sujet et je le
ferais dès que j’en aurais l’énergie. Mais il faudrait, avant, que je commence par préciser
ce que j’entends par « France » et « souveraineté ». Sans cela , communiquer sur ce sujet me semble difficile.