@Duke77
Vous oubliez que le
bunker de Hitler à Berlin était encerclé par les Russes !
Jamais Staline, ni
aucun Russe quel que soit son grade, n’aurait accepté que le
bourreau de la Russie puisse se retrouver en paix à "l’Ouest"
échappant ainsi à un juste châtiment !
Hitler, s’il était
terrorisé par les Russes à la fin de la guerre, comme tous les
Allemands qui savaient les crimes commis en Russie sur les civils, il
méprisait les USA, où les races étaient mélangées, avec de
nombreux Juifs et Noirs. Il n’était pas non plus près de vivre
clandestinement, traqué par les services secrets de nombreux pays,
lui qui avait connu la lumière de la célébrité et la gloire après
les premières victoires.
Les anciens nazis
recrutés par les services secrets US et britanniques présentaient
tous un intérêt pour eux : ils étaient spécialistes de la traque
des communistes. Ce que Hitler n’était pas.
C’est également cet
anticommunisme qui a valu à certains, allemands ou collaborateurs,
d’obtenir des cachettes dans des couvents et des passeports du
Vatican pour gagner l’Amérique du sud.
Tous, évidemment,
avaient été capturés en zone de conquête américano-britannique,
zone où ils s’étaient efforcés de se rendre pour échapper aux
Russes.
Les scientifiques et
ingénieurs allemands n’étaient coupables a priori d’aucun crime de
guerre, d’aucun crime tout court.
Et si certains
avaient travaillé à des armes interdites par la Convention de
Genève comme la fabrication de gaz neurotoxiques du type sarin, ils
n’en contrôlaient pas l’usage et ne pouvaient être tenus pour
responsables de leur emploi, emplois qui dans le cas du gaz sarin
n’eut jamais lieu.
C’est pourquoi, ils
furent recrutés par les quatre pays occupant l’Allemagne.
Les plus recherchés
ayant participé à la construction de la fusée A4, déployée comme
arme sous le nom de V2.