Pour démontrer par l’absurde la théorie du bouc émissaire, voici des hypothèses :

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Admettons qu’une communauté ethnique, culturelle, religieuse peu importe s’impose sur la planète, disons que les nazis ou les juifs ont gagné la deuxième guerre mondiale, si il ne reste que deux camps, ils vont se battre jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un, ou que les plus fanatiques des deux camps soient tués, les modérés arriveraient peut être à une trêve, la paix règne sur terre, une seule communauté par le métissage se forme, juifs et nazis, ensemble pour la vie, ils furent heureux et eurent beaucoup d’hybrides, l’humanité connait une phase d’unité.

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Les générations passent, un descendant des nazis métissé à des juifs, trouve que son voisin a une gueule de macaque, à l’autre bout de la planète un descendant des juifs métissé à des nazis trouve que son voisin est trop con, les deux sont des leaders politiques influents, dans un contexte de crises multiples qui s’aggravent, des communautés au sein de cette humanité unifiée de manière éphémère se forment, et c’est reparti comme en 40, autrement dit, comme en 2018...

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Si il n’y avaient que des juifs, musulmans, blancs, noirs, jaunes, bouddhistes sur terre, ils finiraient quand même par se battre en eux dès que les problèmes se multiplient, que ce soit démographique, économique, tout ce qui est prétexte à jalousie, hypocrisie, domination de l’autre sera valable pour s’entretuer...

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Le bouc émissaire est donc une théorie absurde, la nature humaine suffit amplement à savoir que l’homme est fait pour dominer ou être dominé. C’est triste mais c’est ainsi pour quelques millénaires encore, au mieux, en étant optimiste... Si on regarde large et au loin dessus de nos propres épaules...

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L’humain est ce qu’il est, peu importe ses différences dans lesquels les "experts" nous casent, les fourmis rouges ne s’entendent pas avec les fourmis noires mais chaque fourmilière est potentiellement moins dangereuse pour l’environnement qu’un seul être humain. Tout n’est que question d’échelle. Et de temps pour évoluer, pour l’instant nous ne sommes encore que des primates et nous agissons en tant que tels, je ne suis pas meilleur que les autres, ni pire... C’est valable pour tout le monde, à son échelle, dans le temps et avec ses moyens...