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Commentaire de eau_du

sur 5 milliards d'euros pour les banlieues et rien pour nos campagnes


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eau_du eau_du 1er mai 2018 17:46

Bonjour,
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L’état français, pays féodalisé, n’est plus capable de s’occuper de ses citoyens et pour cause, l’état français à abandonné la souveraineté politique, monétaire et juridique au profit du monde de la finance et des grands groupes industriels, etc. .... au profit de la commission européenne un instance au fonctionnement dictatorial et profondément anti-démocratique.
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Le discours de Philippe Séguin contre l’Europe fédérale
Une mise en garde visionnaire datent de 1992 contre l’Europe fédérale et la perte de souveraineté du peuple français !
https://www.youtube.com/watch?v=_oN-DxnGPZQ&t=1s
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« L’Europe sociale » a été promise aux Français un nombre de fois incalculable depuis 1989, c’est-à-dire depuis plus d’un tiers de siècle. Excusez du peu ! Ce fut même l’un des arguments majeurs mis en avant par les partisans du traité de Maastricht lors du référendum de 1992, tels que (voici la liste non exhaustive des traitres de la république française) :
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Pierre Bérégovoy premier ministre socialiste : « Les droits sociaux resteront les mêmes, on conservera la sécurité sociale, l’Europe va tirer le progrès vers le haut.  » Entretien du 30 août 1992 sur la chaîne de télévision Antenne 2 ;
https://www.youtube.com/watch?time_continue=21&v=qzV52nNCvB0&t=0s
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Discours prononcé par M. Pierre Bérégovoy, Premier ministre, le 5 mai 1992 à l’Assemblée nationale
https://www.senat.fr/evenement/revision/beregovoy05051992.html
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Roland Dumas, ministre socialiste des affaires étrangères : « La France a mené depuis 1981 un combat acharné pour faire entrer dans les esprits, puis dans la réalité, l’idée de l’Europe sociale. C’est chose faite même si elle est imparfaite puisqu’elle est faite à 11.  » 5 mai 1992, discours à l’Assemblée nationale ;
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Élisabeth Guigou, ministre socialiste délégué aux Affaires européennes : « L’Europe sociale, ce n’est pas simplement une politique de plus, c’est pour moi un élément fondamental de la citoyenneté européenne, et par conséquent un élément fondamental de l’Europe politique que nous voulons construire. » 6 mai 1992, discours à l’Assemblée nationale ;
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Martine Aubry, ministre socialiste du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle : « C’est principalement peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend d’un certain nombre de contre-vérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contre-vérités. Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui, alors que ce sera plus d’emploi, plus de protection sociale et moins d’exclusion !  » 12 septembre 1992, discours à Béthune ;
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Dominique Strauss-Kahn ministre socialiste de l’Industrie : « Entre ceux qui veulent abandonner les acquis sociaux pour être plus compétitifs et ceux qui veulent conserver au niveau de protection sociale et de formation, appuyé sur une économie forte, le traité de Maastricht donne raison aux seconds. » 12 septembre 1992, discours à Béthune ;
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Laurent Fabius, Premier secrétaire du Parti socialiste : « Partout le monde du travail appelle à la ratification du traité de Maastricht. Ce n’est pas un hasard. Le chemin du progrès social passe par le Oui. Ce traité va permettre des avancées pour le monde du travail. Le rejeter quand on est un représentant de ce monde du travail ? On n’y comprend plus rien !  » 12 septembre 1992, discours à Béthune ;
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Jean-Luc Mélenchon, dirigeant du courant « Gauche socialiste » au sein du PS : « Le rejet du traité de Maastricht au nom d’une critique anticapitaliste de la construction européenne procède d’un profond contresens. Le traité ne se contente pas de fonder un marché unique autour d’une monnaie unique. Il étend les pouvoirs politiques communautaires et épouse l’objectif d’une harmonisation des droits sociaux !  » – Tribune co-signée avec Marie-Noëlle Lienemann et Julien Dray appelant à voter Oui au traité de Maastricht, parue dans le magazine « L’Événement du jeudi » du 21 mai 1992.

[ Source : toutes ces citations sont extraites du livre « Le Bêtiser de Maastricht » publié chez Arléa en 1997, pages 49 à 53 ]
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https://www.upr.fr/actualite/la-gestion-communale-upr-au-quotidien-le-brillant-exemple-de-frederic-robert-maire-upr-de-monetier-allemont-hautes-alpes
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