@Belenos
Vous parlez
comme un philosophe* et moi comme un guerrier* (pas dans le sens Casténadan et
spirituel du terme mais dans le sens politique et terre à terre du terme).
La fin d’une
guerre de libération est la survie de la communauté politique. On ne parle
pas de la fin de l’être ici, mais de la fin politique. On ne parle pas des
voies spirituelles mais des voies de la guerre. Vous avez raison : le
moyen d’obtenir son indépendance politique détermine le type de régime
politique qui va durablement s’installer. Mais si la communauté est annihilée
par l’ennemi, la question du choix du régime politique n’aura plus aucun intérêt.
La priorité est donc de survivre. Si la fin de ce genre de guerre est de survivre,
peu importe les moyens pour y parvenir, ils sont justifiés.
*Je ne dis
pas que vous êtes un philosophe ou que moi je suis un guerrier, je dis que nous
employons les arguments que les uns et les autres emploieraient. C’est un dialogue qui est vieux comme la guerre et dont on retrouve des
traces datant de plusieurs millénaires.