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Commentaire de maQiavel

sur Reportage de Canal Plus sur "la peste blonde"


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maQiavel maQiavel 6 mai 2018 17:52

@Belenos

Une petite histoire (vraie ) qui plairait à notre Enrico national.

Nous sommes au Japon au XVIIIème siècle dans la région d’Owari. Les inondations sont fréquentes et le transport fluvial est vital ne serait ce que pour se déplacer. Sur un îlot, une bataille oppose un riche marchand du nom d’Owari –ya qui essaie d’obtenir le monopole du transport fluvial, à Ginji, un simple batelier. Les terres de l’îlot appartiennent à Ginji, Owari –ya souhaite y faire passer ses bateaux mais Ginji refuse car lorsque les bateaux d’Owari –ya passent par un port, il finit par s’en emparer. Owari –ya a un tempérament tyrannique et Ginji le sait bien : son père a travaillé pour lui et est mort d’épuisement à la tache en naviguant jour et nuit, hiver compris, pour une bouchée de pain. Les terres et le port de Ginji sont donc le moyen de son indépendance et de celle des bateliers qui se sont joint à lui.

La confrontation entre Owari –ya et ses hommes d’un coté et Ginji et les autres bateliers de l’autre commence. Les hommes d’Owari –ya moins nombreux sont repoussés. Owari –ya fait alors parvenir un bateau sur l’île. Dessus, la famille de Ginji qui est ligotée. On fait débarquer les otages sur l’îlot.

- Owari –ya : Alors Ginji, acceptes tu mes conditions ? Ou alors continueras-tu à te battre même si ta famille est tuée ? Réponds-moi !

-Les camarades de Ginji : Ca ne se fait pas ! Espèce de démon. On ne peut pas gagner contre ce type.

-Ginji (déterminé) : Même en tuant ma famille, tu n’auras jamais notre port  !

- Owari –ya : Si tu le dis. Regarde bien.

Owari –ya s’avance vers la famille de Ginji.

Un des camarades de Ginji : Attends ! Ginji, on ne peut pas le laisser faire ça. On ne peut pas laisser mourir ta famille.

- Ginji : Laissez-le les tuer !

Les camarades de Ginji : C’est impossible. C’est trop atroce. On ne peut pas gagner contre lui. C’est dur mais on ne peut rien faire.

-Ginji : Ce n’est pas le moment de montrer vos faiblesses. Nous nous sommes rassemblés pour ne plus avoir à supporter ce scélérat.

-Owari –ya : Si quelques uns d’entre vous renoncent maintenant, je ne tiendrai pas compte de cette affaire. J’oublierai tout. Que ceux qui veulent abandonner se fassent connaitre. Je donne dix Ryo (ancienne pièce de monnaie japonaise en or) au premier d’entre eux.

-La mère de Ginji hurle alors qu’elle est ligotée à terre : Mes amis , même si vous renoncez maintenant , ça ne suffira pas , il se vengera !

-Ginji : Maman, sa ruse de gamin ne marchera pas !

-Owari –ya le regard sévère : Quoi ?

La mère de Ginji : Je sais bien Ginji. Vu notre situation, la vie vaut autant que la mort. Bats –toi courageusement jusqu’à la fin.

-Owari –ya : Telle mère, tel fils. Je n’ai pas le choix, ces deux là sont prêts à tout.

Owari –ya Lance un sabre à un de ses hommes et lui ordonne de tuer la mère. Il la transperce. Les camarades de Ginji sont accablés. Ginji ne bronche pas.

Owari –ya à un autre homme : Tue son frère maintenant !

Le frère de Ginji ligoté à un poteau : Mon frère ! Que représente ta famille pour toi ? Nous ne sommes pas des animaux, si tu tenais un peu à nous tu nous sauverais. A ta place j’accepterai sa proposition pour le moment pour récupérer ma famille et j’irai le tuer dans son sommeil. Mais toi, tu ne cherches pas de solutions, tu as laissé mourir notre mère. Nous laisseras-tu mourir aussi ? A quoi penses-tu ?

Les enfants de Ginji ligotés sont en sanglot.

Les camarades de Ginji : C’est vrai. Ton frère a raison. Ginji, fais ce qu’il dit ! Toute ta famille va mourir si tu ne fais rien.

Owari –ya à son homme : Tue le vite !

Il s’exécute en lui perçant le cœur du frère de Ginji avec un bambou.


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