L’information a toujours été une arme dans la guerre
idéologique que conduit un pouvoir, quel qu’il soit. Les fausses informations ne
sont qu’un aspect mineur de cette guerre qui est globale, permanente et vise à
imposer une vision du monde.
Un exemple parmi d’autres : la question migratoire se
pose concrètement depuis 40 ans en France, de par son impact sur l’évolution de
notre société à moyen/long terme. Le pouvoir local (France) favorable à un flux
migratoire important, et international (l’ONU avec son plan de dizaines de millions
de migrants indispensables à l’économie européenne) ont cherché à maintenir
cette question hors du débat public aussi longtemps que possible, en
stigmatisant les lanceurs d’alerte, en usant de tous les moyens de pression
dont le pouvoir dispose sur les grands médias subventionnés.
La question migratoire a fini par exploser car le pouvoir, s’il
peut contrôler le discours, ne peut masquer la réalité qui finit par s’imposer
avec force. Le pouvoir s’en trouve débordé. On en est là, avec les conséquences
potentielles les plus sérieuses sur l’avenir de l’Union Européenne.
Débordé, le pouvoir a recours aux moyens extrêmes pour
défendre ses intérêts : ainsi, l’opposition à sa politique est assimilée à
la « lèpre ». Ca ne sent pas bon. La démocratie est à la peine.
Cet exemple montre que le contrôle total du discours public
via les médias dominants peut avoir des effets pervers désastreux.
En ce sens, la montée des médias alternatifs sur Internet
est une bonne nouvelle pour la démocratie.
L’affaire des « fake news » n’est qu’un cache sexe
visant à masquer le malaise que suscite l’information alternative dans les
cercles de pouvoir et chez ses journalistes obligés de s’interroger sur leur
mission. Cette table ronde et ses grimaces traduisent ce malaise. Désormais, le
« mainstream » va de voir vivre en tenant compte de « l’alternatif »,
pour le plus grand bien de la démocratie.
Merci aux Alex Jones, Soral § Co d’équilibrer les Apathie §
Co. Qui plus est, les journalistes mainstream sont obligés de s’améliorer tel Bruce Toussaint, un bon professionnel. La démocratie reconnaissante.