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Commentaire de PumTchak

sur Chronique Hebdo de la Haine Islamique - 22-29 juillet 2018


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PumTchak PumTchak 29 juillet 2018 07:54

@Qirotatif

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Oui, je me suis trompé, c’était fatwa et non pas charia.

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 Pour bien éclaircir avec les liens URL : le premier lien de mon premier commentaire est nul et non avenu. Le lien que je voulais mettre est celui de mon deuxième commentaire. Ensuite, je ne veux pas ici ouvrir un nouveau sujet avec médiapart, que je n’aime pas plus que vous. Simplement, Il peut se produire qu’un contenu intéressant sorte d’un média pourri, ce sont des choses qui arrivent. Dit à l’inverse, je ne débine pas un contenu au motif que je déteste l’émetteur.

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Adrien Candiard démontre que discuter avec un muslim du bien fondé ou non du Coran, qui dit tout et le contraire, c’est comme essayer de ch... dans la colle. Et je vais plus loin : Les bédouins d’arabie au 7ème siècle, aux mœurs farouches, avec la sauvagerie comme moyen de survie dans le désert, ont dû être sensibles à la psalmodie, à l’expérience du sentiment spirituel (contemplatif, extatique, non lié à un besoins physiologique …). Le Coran convient particulièrement aux organisations patriarcales rigides (et à leur pérennité), avec les relations humaines rudimentaires, où le sentiment et l’émotion sont une vulnérabilité, ainsi que tout ce qui peut les susciter. C’est le danger de l’image et de la musique, pouvant transformer « en singe ou en porc », selon l’imam de Brest. Ce sont les femmes dangereuses pouvait susciter le désordre des passions qui deviennent pleinement accessibles à toutes les jouissances dans la félicité divine. La religion est alors le seul exutoire possible et nécessaire aux besoins d’épanchements. En ce sens, le Coran détourne et empêche l’éducation sentimentale et la gestion des émotions requises pour vivre en bonne société parmi les humains.

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Maintenant, j’en viens à votre propos : « l’islam étant un totalitarisme en soi ». Ceci posé, comment allez-vous vous débarrasser des 6 millions de musulmans en France ? Acheter 500 000 Kalachnikov ? Répandre du sarin dans les 700 ou 900 ZUP du pays (ou solliciter l’expertise britannique en Novitchok) ?

Dans la deuxième vidéo, de mon premier commentaire, le premier témoin raconte comment la première génération de migrants au pays s’est fait voler son islam pépère par la génération suivante, biberonnée à l’islam salafiste qui a envahi les mosquées d’Europe, financé par la Saoudie du fait de la lâcheté et/ou l’ignorance des politiques occidentales. Si ce constat pouvait être généralisé par la population, une politique de rupture complète avec le wahhabisme pourrait enfin commencer.

Le deuxième témoin, avec son comparse, montre comment la greffe salafiste a pris chez les jeunes, pour qui la religion devient un refuge identitaire malgré eux, au lieu de rester une simple pratique spirituelle.

Le troisième témoin traite lui aussi de l’accès au sentiment : comment la photo de ses enfants lui a permis d’éviter de rester connecté à un Allah supérieur à un système de société qui le rejette et en justifie la destruction des innocents qui y vivent.

L’échange avec Soheib Benchekh entrevoit un accès à la sécularisation de l’Islam, surtout le droit à critiquer (et auto-critiquer) cette religion comme les autres. Ce débat pourrait aussi être posé en France.

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Il me semble que ce sont des ouvertures plus réalistes que le tout ou rien, qui surtout n’avance à rien. Ouvrir débat peut signifier, en effet, céder à la présence islamique en France. Il peut signifier aussi éclaircir les dangers portés sur les individus et la société et partager les nécessités à repousser, par les lois comme par les mœurs, les ferments totalitaires. Encore une fois, avec le tout ou rien, il n’y a pas de solution possible, hormis de rester dans ses peurs et ses dénis et laisser le salafisme s’emparer du pays, ou bien déclencher la guerre civile. C’est le risque du débat qui permettra d’envisager quel islam serait possible en France (et qu’est-ce qu’on refuse). En commençant par admettre, avec votre vidéo, que le citoyen lambda peut tuer n’importe qui par allahouakbarisme et non pas par alléluisme.


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