Agnès Saal aurait bénéficié d’une
seconde promotion dans la plus grande discrétion.
Nommée haut fonctionnaire du ministère
de la Culture courant août, Agnès Saal aurait au passage été
élevée à l’échelon spécial d’administrateur général, moyennant
une généreuse contrepartie financière, selon Mediapart.
Le 30 août, le Bulletin quotidien
révélait que l’ex-présidente de l’Institut national de
l’audiovisuel (INA) Agnès Saal avait été nommée haute
fonctionnaire à l’égalité, la diversité et la prévention des
discriminations auprès du secrétaire général du ministère de la
Culture. Un poste d’une durée de trois ans qui prend effet ce
samedi 1er septembre.
La nouvelle a depuis fait grand bruit,
eu égard au passé sulfureux d’Agnès Saal, suspendue de l’INA en
avril 2015 pour ses notes de taxi jugées excessives (50 000 euros)
et condamnée à trois mois de prison avec sursis.
Mais l’histoire ne s’arrêterait pas
là, selon Mediapart, qui révèle qu’au passage, elle a été
inscrite "à compter du 1er janvier 2018, donc
rétroactivement, au tableau d’avancement à l’échelon spécial du
grade d’administrateur général".
10% d’augmentation
Or, cette inscription n’est absolument
pas automatique et n’accompagne pas tout avancement de cet ordre dans
la fonction publique. Elle relèverait au contraire d’une décision
de l’employeur du fonctionnaire en question : en l’occurrence,
le ministère de la Culture.
Le fonctionnaire qui en bénéficie
atteint le sommet de l’échelon D de la fonction publique, juste
en-dessous du stade le plus élevé, le E, réservé aux inspecteurs
des finances. Et récolterait, aussi, une généreuse
contrepartie financière, équivalant à environ 10 % du traitement
annuel du fonctionnaire mais aussi de ses indemnités retraite, selon
Mediapart.
https://www.bfmtv.com/politique/agnes-saal-aurait-beneficie-d-une-seconde-promotion-dans-la-plus-grande-discretion-1515692.html