• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


Commentaire de PumTchak

sur Enquête sur la vaccination N° 4 & 5 - Vaccin ROR, grippe et pneumocoque


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

PumTchak PumTchak 18 septembre 2018 15:31

Après son graphique sur la rougeole, j’ai été voir les autres maladies contre lesquelles il y a des vaccins obligatoires, pour me faire une idée entre les effets de l’amélioration des conditions d’existence et des vaccins sur les maladies.


Cas des vaccins obligatoires avant 2018.

- 1938 : diphtérie. Evolution mortalité. La chute avait déjà commencé avant le vaccin obligatoire (des premières campagnes ont commencé en 1927, à l’école puis à l’armée), elle est tombée rapidement à zéro après guerre. 

- 1940 : tétanos. Evolution de mortalité. Il faut tout de même attendre au delà de 1970, pour arriver à une mortalité au dessous d’avant-guerre. Nombre de décès maintenant quasi nul.

- 1964 : poliomyélite (devenu vaccin DTP, regroupant les deux premiers). Evolution de mortalité (hors séquelles, si ont tient compte des atteintes suite à la maladie, boiteux, chétifs, on en meurt encore). Aux USA

Pour le moins, ces vaccins ont accéléré leurs baisses jusqu’à la quasi disparition. Même si des vaccins ont pu provoquer eux même la maladie comme je l’ai vu sur un graphique concernant la poliomyélite. On pourrait peut-être se passer des vaccins, mais les SDF, la grande pauvreté et l’immigration (principal vecteur), les rats d’Hidalgo, pourraient réactiver ces maladies. La diphtérie, très contagieuse, est réapparue en Russie pendant le désastre Esltine, il reste encore des cas aujourd’hui malgré les vaccinations qui ont repris. 


Maladies concernées par les vaccins obligatoires depuis 2018.

- Coqueluche. Evolution de mortalité. Je ne mets plus la main sur l’article, j’ai lu qu’il y a eu 5 morts chez des personnes âgés entre 2000 et 2010. la décrue était presque à son terme avant l’arrivée du vaccin recommandé en 1966 (DTCP, Tetracoq). Maladie non mortelle chez l’enfant, elle peut laisser des séquelles chez l’adulte (surdité, méningite). Pourquoi ne pas proposer de vacciner à 15 ans ceux qui ne l’ont pas encore été naturellement ?

- Rougeole. Evolution de mortalité (source annuaire statistique de la France, semblable au graphique de Casanovas). C’est en 1983 que le vaccin ROR est arrivé, déjà clairement après la bataille. Rappel : la rougeole n’est pas mortelle.

- Rubéole. Pas trouvé de tableau de mortalité. Maladie sans séquelles chez l’enfant, mais tératogène pour l’embryon de la femme enceinte. Il y a l’échographie qui dépiste, on peut proposer la vaccination aux jeunes femmes à 15 ans, par exemple chez le gynéco. Non, ce sera la première injection pour tous les bébés à 1 an.

- Hépatite. Pas trouvé de tableau. C’est une maladie transmise par des comportements à risques sexuels ou de toxicomanie. Il y a des personnes à prémunir, comme les soignants. Sinon... Sinon la loi impose de vacciner contre l’hépatite le nourrisson de 2 mois, au cas où il aurait déjà envie de niquer dans le berceau où de se piquer à l’héroïne.
 
J’en reste là. On peut discuter au cas par cas, mais il faudrait commencer par expliquer pourquoi les vaccins obligatoires se multiplient un fois que la mortalité causée par les maladies a quasiment disparu.
En tout cas voici le calendrier de vaccination de bouts de choux à chaire tendre aux métabolismes non finis. 
https://www.enfant.com/votre-bebe-0-1an/sante/calendrier-de-vaccination-2009.html
.

J’ai vu seulement quelques vidéos de Casanovas. Parfois il délire, clairement. J’ai entendu qu’il déconseille de manger du riz, notamment parce qu’il colle aux boyaux (j’en mange peu moi-même). Mais s’il regardait un peu plus, il aurait appris que plus de la moitié de l’humanité mange du riz au moins une fois par jour (et tout autour de chez moi). C’est quelqu’un qui part de son expérience au parcours singulier et qui avance en se confrontant avec les connaissances qu’il rencontre. Il contribue à banaliser la présence d’un extracteur de jus ou d’une centrifugeuse dans la cuisine. Et j’en connais plusieurs qui s’y ont mis, ce qui leur a mis des couleurs sur la peau et dans la vie. C’est aussi un moment privilégié pour raconter la santé à ses enfants ou petits enfants, en partageant un moment de plaisir à tout écraser et mélanger. J’ai infiniment plus de respect pour Casasnovas, en dépit de ses maladresses, que pour cette course au podium du pays qui vaccine le plus au monde. 

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès