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Commentaire de Étirév

sur Du merveilleux caché dans le quotidien


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Étirév 4 octobre 2018 10:43

L’auteur écrit : « De nombreux objets nous sont parfois si familiers que nous n’y prêtons pas attention. Comment réapprendre à voir le monde ? »

Le merveilleux aussi au-delà du visible...

L’atome est l’élément premier des corps, il est invisible, on pourrait dire qu’il est «  immatériel », car il ne tombe pas sous nos sens ; nous ne pouvons ni le voir ni le toucher, il n’est jamais au repos : le mouvement est sa principale propriété.

L’atome ne s’arrête que lorsqu’il entre en combinaison avec d’autres atomes. La combinaison est une capitulation des forces, un état résultant de deux ou plusieurs mouvements opposés.

Les molécules sont formées d’un nombre plus ou moins grand d’atomes groupés avec ordre et symétrie, de manière à former des tétraèdres, des octaèdres, etc.

Au moment où les atomes se séparent les uns des autres, ils reprennent le mouvement arrêté dans la combinaison, ils vibrent autour de leur centre et rayonnent dans l’espace.

Le mouvement de l’atome, au sortir d’une combinaison, est un trait qui, de son foyer d’impulsion à son point d’arrivée, fend l’espace. Pendant ce temps de liberté, il est à l’état radiant ; donc, le sillon qu’il trace, dans son trajet, est une radiation.

La principale manifestation de l’atome, c’est le mouvement.

Toutes les autres manifestations telles que la lumière, la chaleur, l’action chimique, sont des conséquences de l’arrêt du mouvement.

La lumière est une des conséquences de l’arrêt du mouvement de propagation de la radiation. Tant que le courant atomique circule, il ne tombe d’aucune manière sous nos sens.

C’est une force, mais une force dont nous n’avons pas conscience, quoiqu’elle détermine toutes les actions dynamiques qui s’accomplissent autour de nous. C’est seulement quand les courants s’arrêtent qu’ils se manifestent de différentes manières.

La lumière est une de ces manifestations. Elle résulte du choc de deux radiations lancées en sens inverse et qui se jettent l’une sur l’autre comme deux trains se rencontrant sur la même voie.

Dans la collision, il y a annulation des deux forces au moment de la rencontre, qui s’opère avec lumière et fracas si les courants sont puissants.

Or, les courants électriques que forment les radiations solaires frappent la partie de la terre qui regarde le soleil. Ces courants, en arrivant à la surface terrestre, rencontrent d’autres courants venant en sens inverse, soit des courants solaires réfléchis. Au moment de la rencontre il y a choc et apparition d’une étincelle. Mais comme les courants sont faibles, l’étincelle est petite ; on peut même dire qu’elle est infiniment petite. Seulement la petitesse est compensée par le nombre. Il y a une multitude d’étincelles infiniment petites.

C’est la somme totale de ces étincelles qui constitue la lumière du jour.

Cosmogonie


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