@ezechiel
Macron a été un candidat imposé par l’oligarchie mondialiste, sans
jamais consulter les électeurs.
------> Faut arrêter avec ça. Les électeurs
sont allés voter de leur plein gré et les plus nombreux ont été ceux qui ont mis
le bulletin « Macron » dans l’urne, personne ne leur a mit le canon d’une
arme sur la tempe. On peut critiquer le système électoraliste, le rôle des
médias et de manière générale la façon dont l’oligarchie manipule l’information,
l’élection de Macron est un concentré de tout ça, on dira des choses tout à
vraies dans ces critiques mais elles n’expliquent pas tout non plus. A un
moment donné, il faut se rendre compte de la responsabilité première du peuple (dont
je fais partie, je ne m’exonère pas de cette responsabilité en tant que membre
de ce peuple).
L’excuse de
l’oligarchie mondialiste me fait penser à celle des gourous dans les sectes :
on voit souvent des anciens membres pleurnicher parce qu’un gourou les a dépouillés
financièrement et vidé psychologiquement. Et on passe par la foireuse excuse de
la manipulation mentale pour excuser le fait que ces adeptes se sont tout
simplement comporté de leur plein gré comme des abrutis congénitaux. « C’est
pas ma faute, c’est l’oligarchie » est le pendant politique du « C’est
pas ma faute, c’est le gourou ».
La majorité
des électeurs français ont voté Macron , c’est une réalité ( et les abstentionnistes
ne sont pas des électeurs par définition ) , parce que les éditocrates parlaient en bien de lui dans les médias , parce qu’il était beau , parce
qu’il était censé incarné le changement et le progrès , parce qu’il n’allait
rien changer ( la catégorie qui l’a voté pour cette raison est la seule qui l’a
fait avec une conscience politique , et elle l’a fait par intérêt puisqu’elle
est composé des classes moyennes supérieures et supérieures qui veulent surtout
que rien ne change ).
Les peuples
ont les dirigeants qu’ils méritent. Sans autocritique, on ne peut pas avancer. C’est
aussi ça le « populisme » dans le sens authentique du terme, quand on
est en faveur du peuple il faut le pousser vers l’amélioration et donc vers l’autocritique.
Les reproches d’un ami montrent son
affection. La démagogie par contre est l’ennemie du peuple, elle est semblable
aux baisers trompeurs d’un ennemi.