• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


Commentaire de sasapame

sur Gilets Jaunes, Démocratie et Monnaie


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

sasapame 11 janvier 2019 09:15

Je prétends qu’à deux rares exceptions près, tout ce qui est dit dans cette vidéo effectivement propre à bien faire rire jaune… est factuellement et rigoureusement exact.

Maintenant, bien sûr, comme presque toujours, les principaux défauts de l’objet sont surtout chercher, non pas dans ce qu’il dit mais dans tout ce qu’il n’ajoute pas.

Quant à ces deux seules erreurs, l’une « factuelle », l’autre plutôt par omission, ou plutôt quant à cette double erreur sur laquelle je vais d’abord revenir en détails et d’un strict point de vue technique, elles ne sont néanmoins pas sans importance elles-mêmes, très loin de là. Mais il me faut immédiatement souligner que ce défaut ne tient pas tant à ceci qu’elles donnent a priori une vision à 80 voire 90% distordue de l’identité des bénéficiaires de la souveraine rapine (et de la concentration des destinations des parts dudit butin) qu’au fait qu’un tel propos pour les besoin bien compréhensibles d’un exposé conçu comme « principalement technique », objet du reste nécessairement très limité dans ses ambitions en focalisant typiquement, d’une part sur les montants et les proportions et, d’autre part, sur des destinations de retour, laisse surtout oublier que :

 - au-delà de la question du volume du pillage et de la répartition directe de l’infâme butin 100 milliards en 2007 à l’échelle de la France, en première analyse, mais encore beaucoup plus en réalité (j’y reviendrai posément)  le plus important, dans le pouvoir de création monétaire, est le pouvoir d’orienter les productions, les investissements, les répartitions de temps de travail,… et au final toute la politique de la Cité ;

 - d’une manière générale – et pourtant, là encore, c’est le plus souvent la dernière chosent que les gens voient ou dont ils s’inquiètent ! – l’aspect le plus décisif, donc le plus important, dans un régime politique quel qu’il soit, et tout particulièrement dans une démocratie qui serait digne de ce nom, se résume à peu près à cette question : qui a le pouvoir d’initiative ?

Avant de passer à ce commentaire dans le cadre d’un volet dédié (2/3) puis de donner de la hauteur et de la perspective au sujet du pouvoir de création monétaire (3/3), je présente ici un premier volet (1/3) qui décrit le tableau d’ensemble du régime monétaire actuel.

Je précise que j’aurais moi-même préféré poster ailleurs cette intervention, notamment sur ce fil bien sûr, mais que, tandis que j’avais besoin, pour le diffuser, d’un espace suffisamment étendu, non interrompu, et équipé du reste (liens sociocliquables, etc.) - bref, d’un bout d’espace-temps décemment visible et transmissible - il y a aussi que les bonnes idées appartiennent à tout le monde, et que chacun est évidement libre de signaler ou reproduire où il/elle le voudra ce message - en tout ou partie (quoique je me méfie souvent au plus haut point de l’isolation des parties…) - avec le souci de respecter l’esprit voire même la lettre du texte (bien plus que la personne, le nom, de son auteur qui n’a bien sûr rien inventé).


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès