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Commentaire de Erwan Prigent

sur Culture de mort, satanisme et symbolisme occulte dans la musique


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Erwan Prigent Erwan Prigent 22 janvier 2019 19:33

Entre le puritanisme monothéiste bigotement croyant et le puritanisme féministe dévotement militant, finalement, il y aura toujours ce recoupement que les femmes se jalousent entre elles, et qu’il faut les mettre au pas. D’ailleurs c’est assez génial côté féministe, puisque cette mise au pas passe même par "la libération de la vulve" c’est-à-dire la standardisation de son discours et, comme on sait, plus on en parle, moins on "le" fait. Ce ne sont que des mentalisations, y compris monothéiste, et c’est parce que c’est mentalisé que ça veut se couper du corps vécu en craignant toutes les outrances. J’ai vite compris que cette vidéo me donnait envie de la regarder parce que la fille a une jolie voix et un joli minois. Voici la Loi d’Airain, par-delà diable et bon dieu. Quel joli teint laiteux, et cette épaule sur laquelle appert un soutien-gorge dentelé noir ! Pourquoi jalouser celles qui jouent les méduses alors ? ... Enfin, on sait bien qu’il n’y a de satanisme qu’après avoir jugé bon d’évaluer tout à l’aune du monothéisme. C’est un délire manichéen qui ne peut s’empêcher de se craindre soi-même, par crainte d’être trompé par la qualité d’un signal lumineux (luciférien ou divin ?). Bref, c’est de la paranoïa. Les polythéistes étaient bien mieux lotis, qui disposaient d’un dieu de la tromperie (Apatée chez les Grecs, Loki chez les Vikings, etc.) sans lui accorder de valeur paranoïaque de l’avoir placé en tête-à-tête avec un seul autre principe rédempteur focal (Dieu, dans une unique perspective de rédemption-salvation de l’anti-principe !). Au contraire, la pluralité des dieux, qui effraiera tout "bon" monothéiste de mobiliser des styles et des esthétiques pseudo-sataniques est finalement bien plus riches (puisque ne mettant pas un principe et un anti-principe en lice, à définir le principe rapport à l’anti-principe seulement) et finalement bien plus enjouante à vivre (plus enjouante à vivre que la quête angoissée d’une grâce dont on ne peut espérer être touché qu’en se faisant sage comme une image angélique ... tout en craignant paranoïquement que cet ange ne soit infernal !). Le monothéisme devant Satan, c’est comme le féminisme devant le Mâle : un délire smiley En définitive, la culture de mort/sexe met en contact avec les forces vitales (combatives, pugnaces, joviales) le tout étant de ne pas en rester spectateur mais bien de s’en vivifier.


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