@Saladin "j’attends toujours celui qui me fera la démonstration selon laquelle l’islam est une religion guerrière"
La première référence historique non islamique au Prophète Mohamed, est contenue dans le manuscrit du jacobite Thomas le Presbyte :
« Le
vendredi 7 février 634, à la neuvième heure, il y eut la bataille entre
les Romains et les Arabes de Mohamed, à 19 km à l’est de Gaza. Les
Romains ont fui, laissant le patricien Bryrdn, que les Arabes ont tué.
Quelques 4 000 pauvres villageois de Palestine furent tués, parmi
lesquels, des Chrétiens, des Juifs et des Samaritains. Les Arabes ont
ravagé toute la région. »
« Seeing Islam as others saw it – a survey and evaluation of christian, jewish and zoroastrian writings on early Islam » – Robert G. Hoyland – p120
Voilà comment Sophronius, le patriarche Chrétien de Jérusalem dont il avait la charge, commente la prise de la ville par les arabo-musulmans en 636 :
« Pourquoi
les raids des barbares sont incessants ? Pourquoi les troupes de
sarrasins nous attaquent-elles ? Pourquoi tant de destructions et de
pillages ? Pourquoi tant de versement de sang humain ? Pourquoi les
oiseaux du ciel dévorent-ils les corps humains ? Pourquoi les Églises
sont-elles détruites ? Pourquoi la Croix est-elle moquée ? Pourquoi le
Christ, dispensateur de toutes bonnes choses et de notre joie, est-il
blasphémé par les bouches païennes, ce qui justifie sa plainte envers
nous : « À cause de vous, mon nom sera blasphémé parmi les païens », et
c’est la pire des choses qui puisse nous arriver ?
C’est
pourquoi, les sarrasins vengeurs et détestant Dieu, l’abomination de la
désolation clairement annoncée par les Prophètes, ont conquis des
places qui ne leur sont pas autorisées, pillé les cités, dévasté les
champs, brûlé les villages, mis le feu aux Églises saintes, renversé les
monastères sacrés, opposent les armées Byzantines entre elles, et les
combattent, remportant victoire sur victoire. »
[...]
"Ces
combattants contre Dieu se vantent de prévaloir sur tous, imitant
assidûment et irrémédiablement leur chef, qui est le diable, simulant sa
vanité par laquelle il a été expulsé du paradis et assigné aux
ténèbres. »
« Seeing Islam as others saw it – a survey and evaluation of christian, jewish and zoroastrian writings on early Islam » – Robert G. Hoyland – p72-73