@gorguetto
Je vais passer sur les histoires de
Jacques Attali ou du financement des déplacements de Branco parce que ça n’a pas grand
intérêt.
-Le CRIF et la Franc-maçonnerie seraient
le véritable problème ? Même si on interdisait ces organisations, dès le
lendemain de leur dissolution, d’autres prendraient leur place (ou alors les mêmes
prendraient d’autres noms). Tout simplement parce que les mécanismes qui
permettent à ces réseaux de se constituer ne changeraient pas, ils se recomposeraient
immédiatement et on reviendrait au point de départ. Plutôt que de se focaliser sur
les joueurs, c’est sur les règles du jeu qu’il faut porter son attention et c’est
pourquoi Juan Branco et d’autres se situent au niveau constituant. Donc exit le
CRIF et la FM, se focaliser là-dessus est une distraction inutile.
-Changer les règles du jeu signifie
changer de régime, sortir de ce système électoraliste oligarchique et
ochlocratique qui permet à des ploutocrates de s’acheter des présidents de la
république et des classes politiciennes par l’entremise des médias qu’ils possèdent , des
instituts de sondages, de leur mainmise sur l’appareil technocratique via les pantouflages
et rétro -pantouflages. Macron va gagner ? Mais évidemment qu’il va gagner,
qui peut croire qu’on peut battre les maitres du jeu qui en ont fixé le
règlement, en jouant à ce jeu ? Soit c’est LREM qui gagne, soit c’est le RN,
l’épouvantail qui justifie la continuité du système.
Ceux qui ont compris les racines du
système électoraliste ne VEAUTENT pas, ils ont rejoint le
mont sacré de l’abstention. La question n’est pas pour eux de savoir si
Macron va gagner ou pas, ils s’en foutent, c’est de savoir avec quelle
légitimité il va gagner. Et cette légitimité est directement proportionnelle à
la taille du corps électoral. L’ennemi n’est pas Macron , l’ennemi c’est le régime et il ne tient plus aujourd’hui que par l’adhésion à l’électoralisme …