@maQiavel
Anathème, tout de suite les grands mots. Je suis sûr qu’Albert
n’était pas énervé quand il a formulé son opinion, certes de
manière péremptoire. C’est un jugement subjectif (quoique…)
mais cela ne veut pas dire qu’il est faux. C’est sûr qu’on ne
reconnaît pas un bobo de loin. Il faut s’en approcher, prudemment,
en restant sur ses gardes (la naïveté, l’esprit critique et
l’ouverture d’esprit sont à proscrire si on veut préserver sa
bonne humeur), ne pas trop se dévoiler, rester lisse et bien-pensant
pour ne pas s’exposer à sa vindicte, surtout ne pas prononcer
certains mots et au contraire ne pas hésiter, si la conversation
nous entraîne, malgré nos efforts pour parler de la pluie et du
beau temps, sur un terrain dangereux, à employer le vocabulaire qui
renferme sa « lecture » du monde (complotiste, populiste,
fasciste, rouge-brun, démocratie, etc.) ou, au moins, faire l’effort
de garder son calme. C’est dur, je sais, et ça demande un bon
entraînement, mais il faut en passer par là pour les connaître. Ce
serait bien que quelqu’un se dévoue pour écrire un manuel de
survie en cas de rencontre fortuite ou imposée avec des bobos.
Petite remarque utile : le bobo à dominante écolo est le plus
inoffensif. Je ne parle pas, bien sûr, des écologistes conséquents,
qui sont pour la décroissance.