Une observation utile que
faisait un jour Fred Delavier sur les différents régimes
alimentaires est qu’en dépit des modes, il est bon d’avoir toujours
à l’esprit que chaque personne est le résultat de sa propre
filiation génétique, et que cet héritage particulier, lié aux
différentes coutumes alimentaires des ancêtres de chacun, peut
nous rendre tout à fait inégaux vis à vis des régimes
alimentaires que l’on peut maintenant choisir arbitrairement
simplement en changeant de rayon au supermarché.
Comme le dit Casanova,
cela semble complètement ridicule de ne manger durablement « que »
de la viande. L’être humain n’est pas un carnivore au même titre
que les sont les chiens, les chats, les ours et autres belettes des
bois, c’est un fait scientifique. En plus d’avoir une mâchoire
dépourvue de mouvement latéral, leur système digestif à eux est
très court, car adapté à ce régime stricte, il leur permet ainsi
notamment d’évacuer dans les meilleurs délais cette viande
rapidement périssable de leur organisme. Nos intestins à nous font
près de 8 mètres en moyenne, et demeurent ceux d’un herbivore
devenu omnivore. Prudence avec les lubies Américaines, il n’ont pour
l’instant aucun recul significatif sur cette pratique. Et les
connaissant, c’est probablement simplement une réponse marketing à
la vague du véganisme, car celle-ci tend vraisemblablement à coûter
très cher aux marchands de viande.