Hong Kong : l’ingérence occidentale la main dans le sac !
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Extraits :
Avec un PIB par habitant dix fois supérieur à celui de la Chine
continentale, les contestataires hongkongais feraient mieux de méditer
sur les conséquences d’un embrasement de leur îlot de prospérité. Au
lieu de brandir des drapeaux américains et britanniques, ils devraient
aussi réfléchir à ce que signifie la démocratie importée d’Occident,
sans parler du destin de ceux que Washington a abandonnés du jour au
lendemain après les avoir poussés à l’affrontement.
Le statut particulier de Hong Kong, comme son insolente richesse,
n’ont rien d’éternel. Son régime spécial est transitoire, même si
l’échéance de son éventuelle disparition est lointaine (2047). Aucune
règle de droit international ne contraignait la Chine à l’adopter, et
elle l’a fait parce qu’elle le jugeait conforme à ses intérêts
nationaux. Arraché il y a 187 ans par le colonisateur étranger, Hong
Kong revenait de droit à l’État chinois. La restitution a eu lieu de
façon négociée, et c’est tant mieux. Mais après cette restitution, la
suite des opérations ne concerne en rien le reste du monde. C’est
pourquoi la seule réponse rationnelle aux admonestations occidentales
est celle qu’on peut lire dans le Quotidien du Peuple depuis le début de la crise : « Mêlez-vous de vos affaires ! ».