La Turquie
est le pays qui accueille le plus de réfugiés syriens, ils constituent une
charge considérable pour le pays et l’exaspération de la population turque à leur
endroit est palpable, elle n’est pas étrangère aux défaites de l’AKP aux dernières
municipales, ce qui fait peser sur les caciques du parti une grâce menace sur
leur système de financement. Erdogan a donc accéléré son agenda qui consiste à chasser
les Kurdes de la zone frontalière syrienne, à établir une zone
tampon et à y déverser les millions de réfugiés syriens.
Face à cette
offensive turque, les européens haussent le ton et veulent stopper l’aide
internationale pour faire pression. En gros, ce qu’Erdogan répond, c’est ceci :
vous voulez faire peser sur la Turquie l’ensemble du poids financiers des réfugiés
syriens ? Ok, pas de problème, mais sachez que ça ne va pas se passer comme vous l’imaginez, si vous faires ça, on prendra des mesures de rétorsions qui
consisteront à lâcher ces réfugiés sur vous et vous n’aurez qu’à vous démerder avec eux. Si
vous ne voulez pas de ce scénario, commencez pas à nous menacer et foutez nous la paix
avec vos kurdes.
Il répond donc
à la menace par la menace, on peut penser ce qu’on veut d’ Erdogan, mais
là, c’est de bonne guerre.