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Commentaire de abolab

sur L'ASL, accusée d'attaques chimiques à Alep, était en possession d'un véhicule de sapeurs-pompiers français


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abolab 19 octobre 2019 21:43

@sls0 L’ambulance est symbolique et représente bien l’action gouvernementale française qui a agi à la manière de pompiers pyromanes... faisant de l’"humanitaire" d’un côté et armant la guerre civile de l’autre, avec comme seul objectif la chute du régime et non la protection de la population et la cessation des combats.

Je ne sais pas si cette ambulance a servi à transporter des armes françaises ou des précurseurs chimiques à des armes non conventionnelles, mais la présence de cette ambulance dans les mains de l’ASL, liée à Al-Qaïda, et avec des armes à l’intérieur lorsqu’elle a été saisie, indique déjà le manque de sérieux de la France quant à l’utilisation de son matériel humanitaire.

Car comment une puissance comme la France peut-elle laisser son matériel humanitaire, dont des véhicules, à des groupes bellicistes ? C’est insensé et irresponsable.

En ce qui concerne la Ghouta, il a été établi que le gaz utilisé, un organophosphoré avait la même signature que dans d’autres attaques chimiques précédentes, mais même si le gaz provenait de l’arsenal syrien, cela ne peut rien prouver car l’armée syrienne comportait de nombreux traîtres vendant des armes et du matériel à l’ASL, qui est une formation issue de déserteurs de l’armée syrienne.

Ainsi, en ce qui concerne l’étude de Human Right Watch qui parlait par exemple de lanceurs et de roquettes uniquement utilisés par l’armée syrienne, cela ne prouve rien non plus, car l’ASL se procurait des armes avec des traîtres toujours présents dans l’armée syrienne et qui vendaient du matériel militaire du régime.

Dans ces conditions, il est impossible d’affirmer, comme a voulu le faire croire l’Etat Français, que le régime était à 100% responsable, et les soi-disant preuves apportées par les services secrets n’ont d’ailleurs convaincu ni les Etats-Unis, ni la commission d’enquête de l’ONU.

Le camp qui avait le plus à gagner d’attaques chimiques n’était pas le régime syrien, mais bien celui des occidentaux qui voulaient en profiter pour enclencher une guerre avec l’aval de l’ONU, et également ceux misant sur une intervention des occidentaux en Syrie contre le régime.


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