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Commentaire de ezechiel

sur La révolution coupable de génocide ? - Guerre de Vendée


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ezechiel ezechiel 15 décembre 2019 17:51

@maQiavel
"Les partisans de cette thèse citent souvent le décret du 1er octobre mais ils omettent le fait qu’après la victoire de Cholet le 19 octobre, la Convention crut l’objectif atteint et décréta la guerre terminée le 23 octobre"

Absolument pas. La guerre en Vendée s’est poursuivie bien au-delà d’octobre 1793, en témoigne les massacres systématiques de la population civile vendéenne (femmes et enfants compris) sur l’année 1794 par l’armée républicaine (voir mon commentaire publié ci-dessus).

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"Mais il n’y a pas eu de génocide, et là la première chose à faire est de comprendre que ce terme suppose l’intention de détruire un groupe humain pour ce qu’il est et non pour ce qu’il fait."
"Et pour finir, ils omettent tous les documents du pouvoir central qui recommande de protéger les femmes, les enfants, les vieillards et les patriotes qui étaient du coté de la République."

Le génocide vendéen a pour source profonde la philosophie des Lumières épousée par la République, tous ceux qui n’adhèrent pas aux principes de Liberté, Égalité et de la Fraternité humaine ne sont plus considérés comme des êtres humains mais des bêtes sauvages, des brigands, car ils refusent le progrès. Ils doivent donc être exterminés :

"Qui refuse de rechercher la vérité, renonce à la qualité d’homme, et doit être traité par le reste de son espèce comme une bête farouche."
Diderot - "L’Encyclopédie" - notice de la rubrique "droit naturel" (1755)

"Renoncer à sa liberté, c’est renoncer à sa qualité d’homme, aux droits de l’humanité."
Jean-Jacques Rousseau - "Du contrat social ou principes du droit politique" (1762)

"Quiconque outrage ou repousse la pensée, abdique le nom d’homme et se place en dehors de l’espèce humaine."
Benjamin Constant - "Principes de politique" (1806)

"L’homme peuple est le plus sot et le plus méchant des hommes."
Diderot - "Essai sur les règnes de Claude et de Néron" (1777-1778)

"Le public, cette foule imbécile qui nous juge."
Diderot - "Madame de la Carlière" (1772)

"Le gros du genre humain a été et sera très longtemps insensé et imbécile."
Voltaire - Essais sur les moeurs et l’esprit des nations" (1740-1756)

"C’est une très grande question, mais peu agitée, de savoir jusqu’à quel degré le peuple, c’est-à-dire neuf parts du genre humain sur dix, doit être traité comme des singes."
Voltaire - "Jusqu’à quel point on doit tromper le peuple" (1756)

"L’homme sans culture, sans expérience, sans raison, n’est-il pas plus méprisable et plus digne de haine que les insectes les plus vils ou les bêtes les plus féroces ?"
Paul Henri Thiry D’Holbach - "Le bon sens" (1772)

"N’instruisez pas l’enfant du villageois, car il ne lui convient pas d’être instruit."
Jean-Jacques Rousseau - "Julie ou la nouvelle Héloïse" (1761)

"Le bien de la société demande que les connaissances du peuple ne s’étendent pas plus loin que ses occupations. Les frères de la Doctrine Chrétienne, qu’on appelle "ignorantins", sont survenus pour achever de tout perdre ; ils apprennent à lire et à écrire à des gens qui n’eussent dû apprendre qu’à dessiner et à manier le rabot et la lime, mais qui ne le veulent plus faire."
La Chalotais - "Essai d’éducation nationale" (1763)

"Le pauvre n’a pas besoin d’éducation ; celle de son état est forcée ; il n’en saurait avoir d’autre."
Jean-Jacques Rousseau - "Émile ou De l’éducation" (1762)

"Mais à ce mot d’instruction, si l’on attache l’idée d’étude des langues, des sciences, des lettres, des beaux arts, sans contredit on doit l’éloigner du peuple ; l’ignorance est préférable."
"Je ne connais pas d’armes plus dangereuses que le savoir entre les mains du peuple."

Philipon de la Madelaine - "Vues patriotiques sur l’éducation du peuple, tant des villes que des campagnes" (1783)

"L’homme est fait pour toutes les opinions excepté pour la vérité. Il n’y aura jamais qu’un très petit nombre d’esprits capables de la supporter. Ceux qui pensent à éclairer tous les hommes et qui pensent que tous les hommes peuvent être éclairés font une supposition absurde."
Joseph Joubert - "Essais" - "Les systèmes" (1787)


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