@maQiavel
des
pressions sont exercées pour obliger les gouvernements des petites puissances à
faire allégeance aux grandes puissances, ce qui contraint les premières, qui se
retrouvent vassalisées, à n’avoir pas d’autres choix que d’accepter les offres
désavantageuses des seconds. Et les vassaux récalcitrants sont sous la menace de
dispositifs militaro-policiers qui existent officiellement pour le maintien de
la paix mais qui en réalité remplissent la fonction d’outils stratégiques au
service d’un objectif : accéder aux matières premières ou organiser le
déni d’accès aux matières premières aux concurrents.
Un, les grandes puissances sont en compétition pour accéder à l’Afrique. Situation favorable pour des négociations fructueuses. La France est en train d’y disparaître au profit des chinois et des américains. Que font les élites africaines ? Elles sont à l’image du fonctionnement tribaliste qui caractérise le continent.
Deux, les pays africains n’ont pas le niveau de développement suffisant pour faire quoi que ce soit de leurs matières premières. Ils sont juste assis dessus. Le pays perçoit des loyers sur la base d’accords financiers négociés par ses élites. Alors la notion de pillage...
L’Afrique s’en tirerait-elle mieux sans ce système qui fait rentrer un peu de pognon ? Hum...