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Commentaire de alibaba007

sur Didier Raoult : fin de partie pour la chloroquine ? La nouvelle étude avec 1061 patients


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alibaba007 alibaba007 11 avril 2020 15:31

@Scalpa  "Drôle de virus.

"

L’info que je trouve la plus intéressante est le texte posté par Aissam Chibane

9 avril, 10:12 · sur Facebouk

Copie ci-dessous :

Le Covid-19 nous a tous trompés, mais nous sommes peut-être en train de trouver son secret.

Au cours des 3 à 5 derniers jours, une montagne de publications est apparue à New York, en Italie, en Espagne, etc. concernant le COVID-19 sur les caractéristiques des patients qui tombent gravement malades.

Il n’y aurait ni « pneumonie » ni SDRA. Du moins, pas le SDRA avec les protocoles et procédures de traitement établis que nous connaissons. Les ventilateurs ne sont pas seulement la mauvaise solution, mais l’intubation à haute pression pourrait en fait causer plus de dommages qu’en son absence.

Les dernières 48 heures ont vu une sorte de révélation : Le COVID-19 provoque une hypoxie prolongée et progressive en se liant aux groupes hémiques de l’hémoglobine dans les globules rouges. Les gens désaturent simplement et ceci mène à des défaillances d’organes qui les tuent. Tous les dommages aux poumons sur les scanners proviendraient de la libération de fer oxydatif par les hèmes, ce qui submerge les défenses naturelles contre le stress oxydatif pulmonaire et provoque cette belle opacité du verre dépoli toujours bilatérale dans les poumons. Les patients revenant pour une ré hospitalisation des jours ou des semaines après leur convalescence et souffrant d’une leucoencéphalopathie post-hypoxique retardée renforcent la notion que les patients COVID-19 souffrent d’hypoxie malgré l’absence de signes de fatigue respiratoire ou d’épuisement.

Les globules rouges transportent l’oxygène des poumons vers tous les organes et le reste du corps. Les globules rouges peuvent le faire grâce à l’hémoglobine, qui est une protéine composée de quatre « hèmes ». Les hèmes ont un type spécial d’ions de fer, qui est normalement assez toxique sous sa forme libre, enfermé en son centre avec une porphyrine agissant comme son « récipient ». De cette façon, l’ion fer peut être mis en cage et transporté en toute sécurité par l’hémoglobine, mais utilisé pour se lier à l’oxygène lorsqu’il atteint les poumons.

Lorsque les globules rouges atteignent les alvéoles où se produisent tous les échanges gazeux, ce petit ion fer bascule entre les états FE2 + et FE3 + et se lie à l’oxygène, puis part livrer l’o2 ailleurs.

C’est là qu’interviendrait lebCOVID-19. Ses glycoprotéines se lient à l’hème, et ce faisant, l’ion fer oxydant spécial et toxique est « dissocié » et se déplace librement tout seul. C’est mauvais pour deux raisons :

1) Sans l’ion fer, l’hémoglobine ne peut plus se lier à l’oxygène. Une fois que toute l’hémoglobine est altérée, le globule rouge devient inutile et ne fait que courir avec le virus COVID-19 attaché à sa porphyrine. Tous ces contingents inutiles qui ne livrent pas d’oxygène sont ce qui conduit à la désaturation. C’est un peu comme un empoisonnement au monoxyde de carbone, dans lequel le CO est lié à l’hémoglobine, ce qui la rend incapable de transporter l’oxygène. Dans ces cas, les ventilateurs ne traitent pas la cause profonde ; les poumons du patient ne se « fatiguent pas », ils pompent très bien. Les globules rouges ne peuvent tout simplement pas transporter l’O2. Mais dans ce cas, contrairement à l’intoxication au CO dans laquelle le CO peut éventuellement se dissocier, l’hémoglobine affectée est définitivement privée de sa capacité à transporter de l’oxygène car elle a perdu son ion fer. Le corps compense ce manque de capacité de transport d’O2 en libérant par les reins des hormones comme l’érythropoïétine, qui ordonnent à la moelle osseuse d’augmenter la production de nouveaux globules rouges avec de l’hémoglobine fraîchement préparée et pleinement fonctionnelle. C’est la raison pour laquelle on constate une augmentation de l’hémoglobine et une diminution de la saturation en oxygène dans le sang comme l’un des 3 principaux indicateurs pour savoir si le décès approche.


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